Cette exposition je l'attendais avec une totale impatience et j'ai fait de très nombreux kilomètres pour la voir. Ceux qui suivent mon blog savent que j'aime MARIE MOREL et que j'aime aussi la prodigieuse COLLÉGIALE DE LOUDUN.
Dans cet écrin magnifique les vastes toiles de Marie trouvent leur place, les femmes et l'amour sont à l'honneur, peu de textes, juste ce qu'il faut, deux vidéos qui tournent en boucle et la musique de Marie qui nous accompagne pour cette déambulation ...
"Le temps d’une exposition, la pierre quasi millénaire de la Collégiale
Sainte-Croix va héberger toute la vie que dégage l’œuvre de Marie Morel.
Ses oiseaux si loquaces, ses fleurs érotiques, ses femmes amoureuses,
toute une faune et une flore débordant de vie et d’amour, car il n’y a
pas meilleur synonyme à la vie que l’amour, depuis toujours omniprésent
dans son travail.
Un amour qu’elle chante également aux femmes oubliées, ces femmes qui
ont marqué l’histoire et dont peu de personnes connaissent le nom."
Le fabuleux Art posté de Marie pour ceux qu'elle aime ...
Deux vidéos qui tournent en boucle ...
"Quand le minéral accueille l’organique. Le temps d’une exposition, la pierre quasi millénaire de la Collégiale Sainte-Croix va héberger toute la vie que dégage l’œuvre de Marie Morel. Ses oiseaux si loquaces, ses fleurs érotiques, ses femmes amoureuses, toute une faune et une flore débordant de vie et d’amour, car il n’y a pas meilleur synonyme à la vie que l’amour. C’est là le thème de l’exposition, l’amour, depuis toujours omniprésent dans son travail, elle le condense aujourd’hui à la Collégiale. Un amour qu’elle chante également aux femmes oubliées, ces femmes qui ont marqué l’histoire et dont peu de personnes connaissent le nom. Cette exposition permettra de découvrir le parcours d’une artiste et son travail le plus récent.
A propos de l’artiste
Marie Morel est peintre. Elle a vécu dans un milieu culturel très privilégié où la peinture, la littérature et la culture faisaient partie du quotidien familial. Sa mère Odette Ducarre était peintre et architecte, son père Robert Morel était écrivain et éditeur. Très tôt Marie a compris son engagement dans la peinture, elle a commencé à travailler vers l’âge de 3 ans et n’a jamais arrêté. Elle a illustré son premier livre François d’Assise de Joseph Delteil à l’âge de 5 ans. Marie n’est jamais allée dans une école des Beaux-Arts, mais sa mère lui donnait des cours particuliers à la maison : fusain, nature morte, peinture, collages, etc. et elle la laissait aussi travailler très librement. Ses parents l’emmenaient beaucoup dans les musées. A 9 ans, Marie découvre la biennale de peinture à Venise et déclare qu’elle est peintre. Marie Morel a aussi toujours beaucoup écrit. Elle a grandi entre la peinture, la littérature, la nature (qui est fondamentale dans sa manière de vivre), et la musique. Marie a commencé par apprendre la flûte traversière, le piano et l’accordéon, puis par la suite elle étudiera le violoncelle. Elle joue tous les jours de la musique. Marie Morel vit et travaille dans la montagne, dans un lieu calme et protégé des nuisances du monde où Marie poursuit inlassablement un chemin d’émotions et de réflexions qui nourrissent son œuvre. Marie Morel peint les grandes questions philosophiques, la vie, la mort, mais aussi l’amour, l’érotisme et la nature qu’elle affectionne tant. Une partie de son œuvre est consacrée aux problèmes de notre société. Marie n’est pas fermée aux « bruits du monde », elle est totalement révoltée par les guerres, les conflits, le pouvoir de l’argent contre les intérêts des peuples, le mépris des pauvres et des plus démunis, la censure, la destruction de la nature, l’incohérence des décisions politiques. Marie milite dans ses tableaux pour la liberté, l’égalité et la fraternité. Elle défend ses idées pour le respect et pour une attention aux autres, pour une vraie justice, de manière pacifique. Dénoncer par la peinture est pour elle une manière de résister.
La collégiale Saint-Croix
Édifice bâti au XIe siècle par des moines bénédictins de l’abbaye de Tournus (Bourgogne), la Collégiale Sainte-Croix de Loudun est aujourd’hui dédiée à l’art et à la culture. L’édifice est construit en 1062 pour accueillir un collège de chanoines. L’église, dédiée à « Notre Dame et tous les Saints », est marqué architecturalement par l’influence bourguignonne des commanditaires. Puis le collège sera rebaptisé « Sainte-Croix » après que Foulques V, comte d’Anjou, ait offert au collège un fragment de la vraie Croix, rapporté de la Terre Sainte. Marquée par l’histoire nationale et locale, La Collégiale sera le lieu de séances d’exorcisme lors de l’Affaire Urbain Grandier en 1634, affaire plus connue sous le nom des Possédées de Loudun. Après la Révolution Française, la Collégiale, devenue bien national, est transformée en halle à grains. La voûte de la nef en mauvais état est remplacée au XIXe siècle par une charpente métallique identique à celles de l’exposition universelle de 1889 à Paris. Elle deviendra un marché couvert jusque dans les années 1990, avant d’être restaurée par la municipalité, et de devenir un lieu unique d’expositions et de concerts. Lors de la restauration de l’édifice, des décors peints dans le chœur et le transept ont été mis au jour. Ces peintures murales sont datées de la fin du XIIIe siècle et représentent la scène de la crucifixion avec, de part et d’autre, les représentations de l’Église et de la Synagogue. Le décor du transept, incomplet, est plus ancien et daterait du XIIe siècle. Vaste édifice, la Collégiale Sainte-Croix accueille des expositions d’art contemporain, des concerts et autres évènements qui contribuent au rayonnement culturel de la ville."
MARIE MOREL ET LES GRIGRIS DE SOPHIE
LA COLLÉGIALE DE LOUDUN ET LES GRIS DE SOPHIE
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Photo Pierre Morel