Superbe découverte d'une artiste ukrainienne : MARIA PRYMATCHENKO...
Animaux colorés, fleurs stylisées, scènes folkloriques ...
DU PUR BONHEUR !
"Paysanne du village de Bolotnia, dans le Gouvernement de Kiev, victime de la poliomyélite, elle ne s'est jamais beaucoup éloignée de son village où elle s’est illustrée par un talent naturel pour les arts. Très tôt elle a décoré à la peinture sa maison et les maisons de ses voisins.
Découverte par Tatiana Florou, elle a été invitée à l'atelier expérimental du Musée national d'art d'Ukraine où elle a perfectionné son style à partir de 1936. Elle y a beaucoup créé : broderies, décorations de céramiques fabriquées spécialement pour elle par le céramiste Yakim Guérassimenko. La même année, 1936, elle a participé à une exposition d'art populaire où elle a remporté le diplôme de premier degré.
Sa manière de peindre à la gouache, surtout, ou à l'aquarelle sur Papier Wathman avec des pinceaux fabriqués industriellement est toute imprégnée de tradition populaire. Ses créations, qui évoquent les légendes de son pays, relient les anciennes traditions folkloriques ukrainiennes et le présent. Son don pictural pour donner vie aux idées, aux sentiments et aux impressions s’est progressivement mué en une véritable maîtrise de son art. Elle a travaillé sur format horizontal pour illustrer une suite d'évènements tandis que sur format vertical elle illustrait des « compositions représentatives ». Très originale elle pouvait représenter les arbres en « vision double », montrer simultanément l'intérieur et l'extérieur d'une maison, humaniser ses animaux fantasmagoriques avec de grands yeux bordés de longs cils, exprimer la dualité de la tristesse et de la joie avec ses tombes ornées de fleurs et de rouchniks qui sont des serviettes brodées éclatantes de couleurs.
En 1986, à trente kilomètres de son village a eu lieu la Catastrophe nucléaire de Tchernobyl à laquelle elle a consacré toute une série de travaux ; elle est également connue comme illustratrice de livres pour enfants dont La cigogne et La cigogne qui prend une douche de Mikhaïlo Stelmakh.
Les expositions de ses œuvres ont remporté un succès extraordinaire en Fédération de Russie, en Pologne, en Bulgarie, en France et au Canada.
Maria Primatchenko reçoit l'Ordre de l'Insigne d'honneur en 1960. En 1966, son cycle de peintures « La joie pour les gens » (Людям на радость) fut récompensé par le prix national Taras Chevtchenko - la plus haute distinction artistique récompensant des auteurs d'expression ukrainienne.
Son fils, Fédir, peintre lui aussi, continue à maintenir les traditions de l'art populaire tout en faisant preuve d'originalité."
JUSQU'AU 2 SEPTEMBRE 2018
SUR WIKIPEDIA
SUR WIKIART
(cliquer)
Monument à l'effigie de Maria Primatchenko à Yahotyn.
Animaux colorés, fleurs stylisées, scènes folkloriques ...
DU PUR BONHEUR !
"Paysanne du village de Bolotnia, dans le Gouvernement de Kiev, victime de la poliomyélite, elle ne s'est jamais beaucoup éloignée de son village où elle s’est illustrée par un talent naturel pour les arts. Très tôt elle a décoré à la peinture sa maison et les maisons de ses voisins.
Découverte par Tatiana Florou, elle a été invitée à l'atelier expérimental du Musée national d'art d'Ukraine où elle a perfectionné son style à partir de 1936. Elle y a beaucoup créé : broderies, décorations de céramiques fabriquées spécialement pour elle par le céramiste Yakim Guérassimenko. La même année, 1936, elle a participé à une exposition d'art populaire où elle a remporté le diplôme de premier degré.
Sa manière de peindre à la gouache, surtout, ou à l'aquarelle sur Papier Wathman avec des pinceaux fabriqués industriellement est toute imprégnée de tradition populaire. Ses créations, qui évoquent les légendes de son pays, relient les anciennes traditions folkloriques ukrainiennes et le présent. Son don pictural pour donner vie aux idées, aux sentiments et aux impressions s’est progressivement mué en une véritable maîtrise de son art. Elle a travaillé sur format horizontal pour illustrer une suite d'évènements tandis que sur format vertical elle illustrait des « compositions représentatives ». Très originale elle pouvait représenter les arbres en « vision double », montrer simultanément l'intérieur et l'extérieur d'une maison, humaniser ses animaux fantasmagoriques avec de grands yeux bordés de longs cils, exprimer la dualité de la tristesse et de la joie avec ses tombes ornées de fleurs et de rouchniks qui sont des serviettes brodées éclatantes de couleurs.
En 1986, à trente kilomètres de son village a eu lieu la Catastrophe nucléaire de Tchernobyl à laquelle elle a consacré toute une série de travaux ; elle est également connue comme illustratrice de livres pour enfants dont La cigogne et La cigogne qui prend une douche de Mikhaïlo Stelmakh.
Les expositions de ses œuvres ont remporté un succès extraordinaire en Fédération de Russie, en Pologne, en Bulgarie, en France et au Canada.
Maria Primatchenko reçoit l'Ordre de l'Insigne d'honneur en 1960. En 1966, son cycle de peintures « La joie pour les gens » (Людям на радость) fut récompensé par le prix national Taras Chevtchenko - la plus haute distinction artistique récompensant des auteurs d'expression ukrainienne.
Son fils, Fédir, peintre lui aussi, continue à maintenir les traditions de l'art populaire tout en faisant preuve d'originalité."
JUSQU'AU 2 SEPTEMBRE 2018
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Monument à l'effigie de Maria Primatchenko à Yahotyn.
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