Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs …

Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
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Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

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vendredi 13 août 2021

A LA COOPERATIVE DE PHILIPPE AINI A SERVIES EN VAL

 



Un de mes grands regrets de cette année 2021 est de n'avoir pu descendre jusque Serviés en Val. Philippe et sa Coopérative sont un de mes grands bonheurs annuels. Par chance il y a les amis Facebook et c'est leurs photos que je vous partage aujourd'hui !


 



Photos Facebook 
















Photos de Valérie Sarrat 

 

 

Pierrette Cornu

 


LA COOPÉRATIVE ARTISTIQUE D’AÏNI DANS LES CORBIÈRES Par Nicole Esterolle (Billet d’humeur)

 

Philippe Aîni fait figure de gigantesque  exception parmi les artistes plasticiens français.

Après avoir été initialement un humble ouvrier pâtissier dans un petit village perdu sur la lande de Fronsac, il  est parvenu à une solide reconnaissance, avec un art plutôt singulier mais universellement partageable… Il s’inscrit d’emblée, voire congénitalement, hors des courants dominants et apparaît comme une anomalie, un cas d’école d’autodidactie, un incassable incasable, un inclassable, même pas dans la norme des « hors-normes », c’est dire. ! …

L’ample et juste célébrité dont bénéficie aujourd’hui Aïni, est donc de l’ordre de la nécessité souterraine, de la magie blanche, primale, ancrée dans une réalité locale, tripale et ancestrale, totalement étrangère aux systèmes  de légitimation habituels , encore moins aux réseaux mafio-spéculatifs. Elle a déjoué tous les savants pronostics, et c’est en cela qu’elle est à la fois actuelle,  intemporelle et surtout porteuse d’espoir en l’art et en l’humain.

Une œuvre libre en quelque sorte et positive par une fabuleuse  inventivité formelle accrochée et nourrie « au magma sensuel de la  matière, fouilleuse des entrailles de la chair et de l’animalité des corps… Un art barbare, exultant de sauvage santé » comme le dit mon ami Christian Noorbergen…

Une gigantesque générosité

En plus d’une énorme capacité de travail, il fait montre d’ une générosité gigantesque envers ses  collègues artistes, compatriotes et contemporains, au point de leur aménager, au pays du poète Joseph Delteil, une gigantesque coopérative viticole en coopérative d’art… Il dit que cette attention à autrui  alimente son imaginaire et ses « visions médiumniques », autant que l’exploration des poissonneux fonds sous-marins en mer de Chine, que l’artiste pratique assidument un mois par an, depuis des années.

Une expo annuelle pour les amis artistes

C’est rituel. Tous les étés, il fait un grand accrochage dans les 1000 mètres carrés de son atelier – galerie, pour montrer le travail des artistes qu’il aime bien. Ce n’est pas une exposition – vente, non, c’est seulement une occasion de se rencontrer et de faire la fête. De donner aussi visibilité aux collègues, d’inviter des amateurs d’art, des collectionneurs, des voisins … et des gens de la DRAC (qui ne viennent pas, mais qu’importe).

Une démarche exemplaire

Il est convenu de dire que les artistes sont des individualistes avec un égo d’éléphant et que c’est la condition de leur indépendance et de leur liberté créative… Affirmer cela est d’une niaiserie sans nom, et la démarche d’Aïni est la démonstration exacte du contraire.

La coopérative d’Aïni est un lieu de connivence entre des créateurs aux écritures différentes, mais qui se reconnaissent « au fond ». C’est une lieu de reconstruction du sens et de réhabilitation du contenu, de l’inventivité, de la gaité, de la fraternité,  face à l’énorme entreprise de « déconstruction » institutionnelle de l’art et du lien social… une démolition qui n’a plus grand chose à déconstruire après 40 ans d’exercice en toute impunité.

Cette Maison d’Art  préfigure toutes celles qui contribueront bientôt, ensemble et toutes différentes,  à la décontemporanisation de l’art, à sa  définanciarisation, à sa  désinternationalisation ,  à sa  déradicalisation   du conceptualisme mortifère, à sa décrinisation d’État, à sa dépollution intellectuelle. (signalons , à 40 km au nord, un lieu ami : la formidable Collection Cérés Franco à Montolieu, logée elle aussi dans une ancienne coopérative viticole).

Tous ces endroits « habités »  constitueront ensemble un outil de  reconstruction  des systèmes  de diffusion et de reconnaissance, de préservation de l’ écosystème naturel de l’art  et de sa bio-diversité… et tout cela en articulation avec l’avènement heureux d’une pensée écologique globale prônant le retour au local, au circuit court, à l’ancrage territorial, aux nécessités intérieures.

 

AVEC Carré  Line, Titos, Jean-Luc Curabet, Paëlla Chimicos, Patrick Paufert, Delhal, Danielle Le Bricquir, Antoine Rigal, Joseph  Kurhajec, Florence Arnold, Christophe Miralles, Nicolas Gasiorowski, Dominique Albertelli, Gérard Delafosse, Claude Viallat, René  Strubel, Simone Picciotto, Fabien Chevrier, Stéphan Vivier, Charlotte Massip, Philippe Aïni, Ghyslaine et Sylvain Staëlens, Fabienne Octobre, Stephane Carel, Marc Girard, Daniel Robert, Sandra Detourbet, Moss, André Cervera,  Joel Bastard, Dado, Joseph Donadello, Corneille, Michel Macréau, Lydie Arickx, Beng Lindström, Hervé  Di Rosa, Mario Chichorro, Michel Audiard, Roger Decaux, Pierre Souchaud,  Sylvie  Badia, Mario Murua, Pépé Donate, Bruno  Hadjadj, Lambert Rocour, François Monchâtre, Jean-Marc Gauthier, Messagier, Louis Cane.




Coop’art

Ouverture à partir de 26 juin jusqu’à la fin octobre

1 rue Joseph Deletil

11220 Servies en Val

Tél : 06 21 63 04 31

Aini.philippe@orange.fr



 

 LE LIEN VERS NICOLE ESTEROLLE

 LE SITE DE PHILIPPE AINI 

 PHILIPPE AINI ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

 LA COOPÉRATIVE DE PHILIPPE AINI



(cliquer)

 

 

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