C'est Christian Pinault et Armelle Musnier qui nous ont conseillé cette exposition nous donnant l'occasion de recroiser le commissaire de cette exposition Didier Benesteau et de découvrir le travail de MARCEL HASQUIN ...
À Dol-de-Bretagne, plus de 150 œuvres du « mystique » Marcel Hasquin exposées
Artiste belge vivant en France, influencé par l’école flamande et italienne, Marcel Hasquin trace depuis cinquante un chemin singulier. Il expose à Dol-de-Bretagne plus de 150 œuvres, une impressionnante rétrospective, du 6 juillet au 1er septembre 2024.
La ville de Dol-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) soutient la grande exposition d’été proposée par Didier Bénesteau, Hasquin décripteur, du 6 juillet au dimanche 1er septembre. Marcel Hasquin décrypte et décrit ce qui l’entoure. Ce peintre belge connu et reconnu, né en 1943 à Namur, vit et travaille en France, vouant depuis toujours sa vie à la peinture, dans une démarche singulière : « Je peins ce que la vie me montre de l’être humain, cela passe par le prisme de mon caractère. Je n’embellis pas ce que je vois, je constate, je suis un peu un archéologue qui fouille dans les entrailles de l’âme humaine. »
Plus de 150 œuvres, véritable rétrospective, seront présentées au public à l’espace Nominoé ainsi que dans une salle du Cathédraloscope (payant) spécialement aménagée.
Un peintre mystique
Des silhouettes blanches s’élancent dans la hauteur de la toile, ramifiées comme des arbres ou tordues comme des flammes, interrogatives ou extatiques. Les têtes parfois déformées donnent une impression de tristesse, mais ces corps enchevêtrés évoquent la complexité de l’humain et sa souffrance. Marcel Hasquin dit « beaucoup aimer le fantastique ».
Sa manière de dessiner les corps est originale, courbes et volutes se mélangent de manière expressive. « On me catalogue comme un peintre mystique, mais mon travail ne se limite pas à cela. Ce qui est vrai c’est que j’ai été élevé par des religieuses, mais la religion est en moi depuis la naissance. Je suis un adepte de la méditation, mon œuvre vient de là ». Le peintre reconnaît que la Passion du Christ est pour lui une source d’inspiration infinie, d’une grande humanité.
Le carton, un support de choix
« Je suis Belge et le reste, et de ce fait la peinture flamande m’a beaucoup influencé. Mais le baroque italien aussi, il y a une vie extraordinaire dans ces peintures », développe Marcel Hasquin. Expressive est le maître mot de cette peinture. Des clairs-obscurs donnent une densité aux toiles et une forte intensité à ces silhouettes torturées. Marcel Hasquin travaille de préférence sur un support très simple, le carton. « C’est un matériau léger, agréable au toucher, et qui accepte parfaitement la peinture acrylique. » Cette exposition montre le fameux trait Hasquin, un entrelacs de lignes d’où émerge la condition humaine.
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Pour mémoire car cette exposition s'est terminée le 1er septembre 2024
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