Le long du Canal du Nivernais,LE MUSÉE DES MONDES IMAGINAIRES est un
endroit dédié aux échanges et partages culturels (pensées, idées, art
sous toutes ses formes...). C'est un lieu où sont organisés chaque année
des expositions, des installations extérieures (LandArt), des concerts,
des projections de films, toutes formes théâtrales, mais encore des
ateliers lecture/écriture, des découvertes, des créations, des soirées
littéraires sans oublier la bibliothèque et la boutique permettant, à des artistes ou artisans d'art de proposer
leurs productions au public.
LE MUSÉE DES MONDES IMAGINAIRES c'est l'histoire d'une femme passionnée : Joëlle qui aime à partager et échanger ...
LE MUSÉE DES MONDES IMAGINAIRES c'est aussi celui d'Alain Fraval avec sa Refere !
"Comme l'imagination a créé le monde, elle le gouverne. La seule arme des enfants contre le monde, c'est l'imaginaire.L'imagination n'est pas un état, c'est l'existence humaine toute entière.Nous pouvons améliorer les images du monde et, comme ça, nous pouvons améliorer le monde. Le monde n'existe pas, il se crée simplement à chaque instant. L'impression de continuité résulte du manque d'invention.. Chaque homme doit inventer son chemin.Nous voulons un monde nouveau et original. Nous refusons un monde où la certitude de ne pas mourir de faim s'échange contre le risque de périr d'ennui. Un phénomène historique existe sur deux plans. Le premier est celui des réalités. L'autre celui des représentations ou l'imaginaire. Retournez, retournez à l'infini, lui seul est assez grand pour l'homme. Ni chemin de fer, ni longue cheminée à vapeur, ni aucune autre invention n'agrandiront la terre d'un pouce. Nul n'a jamais écrit ou peint, sculpté, modelé, construit, inventé, que pour sortir en fait de l'enfer.C'est seulement dans l'imagination des hommes que chaque vérité trouve une existence réelle et indéniable. L'imagination, et non l'invention, est le maître suprême de l'art, comme de la vie. Le quotidien s'invente avec mille manières de braconner. Rêver pour vivre ou pour créer ? Imaginer pour avancer ou pour éviter la réalité ? Imaginons quelles pourraient être les fonctions de l'imagination... Imaginer, c'est hausser le réel d'un ton. L'imagination porte bien plus loin que la vue.Sans imagination il ne pourrait y avoir création. L'aventure, je le sais maintenant, c'est mon imaginaire. "
" La ReFeRe (Réseaux Ferrés Réunis – prononcez « référé ») désigne un ensemble archipélagique de réseaux ferroviaires miniatures à l’échelle du 1/87e traités dans un style altermodélistique: univers figuré et techniques de modélisme ferroviaire assez originales.
En marge d’un pays pauvre car sans ressources, sous climat tempéré froid, quelque part sur la Terre, de nos jours.
Des îlots ras, où il n’y a ni herbe ni arbres naturels, émergent d’une étendue plate d’une matière indéfinissable et changeante (dite le « stroma »). Ces îlots sont occupés par des bâtiments (civils et ferroviaires), des terrils, des dépôts de déchets, des friches ferroviaires réhabilitées… reliés par un dense réseau ferroviaire à voie étroite. D’un îlot à l’autre, les trains empruntent des véhicules sur coussins d’air (probablement), les « glisseurs ».
Les gens sont industrieux, ingénieux ; ils tirent le meilleur parti d’Internet, diffusé par ondes radio (il n’y a aucun fil téléphonique). Un matériau de construction est omniprésent : une sorte de fibrociment appelé « concrete », qui se présente en plaques et s’assemble par collage. Plateformes, murs, ponts, voies, bâtiments, caisses des wagons et des engins de traction, passerelles, poubelles et rambardes sont faits en concrete – et peints de couleurs souvent peu définissables.
La ReFeRe a le monopole absolu des transports (nulle route, nul canal…). Son activité consiste à transporter les gens, le carburant, les pièces et les matériaux nécessaires à son fonctionnement, lequel consiste à construire et à faire tourner des trains. Sur les réseaux de la ReFeRe, la traction est confiée à des engins fonctionnant, probablement, au fioul (pas de caténaire) et la longueur des convois est drastiquement limitée. Tous les véhicules sont des créations locales sur des châssis de récupération, importés. Les caractéristiques de cet univers ont été définies d’emblée, pour correspondre aux partis pris techniques de la réalisation.
La construction de la ReFeRe a débuté en l’an 2000, d’abord dans une soupente à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), puis dans un atelier lumineux à Vignol (Nièvre). L’échelle est le classique H0 (ou HO), soit 1/87e. Voie et matériel roulant originels sont à l’échelle N (soit 1/160e) ; l’écartement entre les rails de 9 mm correspond à une voie réelle de 77,77 m, dite étroite.
Les locos (2 rails, courant continu) et les wagons (la plupart à bogies) sont construits sur la base de châssis à cette échelle : boxcars ou citernes nord-américains, petits locotracteurs et locomotive divers, châssis motorisés japonais.
La réalisation met en œuvre essentiellement du carton (ainsi que du papier à aquarelle et du papier essuie-tout). Le travail de ce matériau (dit « khartésurgie »), coupé au cutter et collé, est silencieux et propre (sauf en cas de ponçage). Les infrastructures, les bâtiments, les installations, les plateformes des voies, les ponts, les caisses des matériels roulants, la majorité des éléments du décor sont dans ces matériaux cellulosiques qui figurent excellemment le concrete et ses dérivés. Les reliefs sont constitués d’une armature en carton (couples, bandes transverses) ou de boules de papier recouvertes de papier essuie-tout ou de kraft encollé et recouvert de sciure, de pâte à bois (ou autre granulat). Des objets recyclés (voire détournés le cas échéant) sont ajoutés : pailles à boire, brochettes, stylos, cotons-tiges, bidons de colle, gaines de fils électriques, tubes… La peinture, acrylique à l’eau, est appliquée en général au minirouleau. Y sont incorporés, souvent, de la sciure, de la poudre de pierre, de la râpure de carton, de la pâte à bois, du talc… Les surfaces peintes sont poncées (effet d’usure).
Les deux premiers modules (dits « Le Kilomètre Sept » et « L’ASAF ») ont été bâtis classiquement sur des plateformes rectangulaires de 2 cm d’épaisseur en nid d’abeille (en carton, faites maison) mises bout à bout, reliées par des liteaux en bois munis de roulettes (le travail se faisant à partir de la trémie d’accès à la soupente…).
L’infrastructure de l’Oasis – conçu dans l’atelier - est constituée d’une épine dorsale en carton (qui supporte les usines) avec des bras en carton qui soutiennent les courbes des voies (ainsi que la montagne, un relief creux). Cette structure autoporteuse a été reprise pour les réseaux ultérieurs. Ils sont élaborés, puis présentés en expositions posés sur une plaque de contreplaqué (122 x 250 cm)recouverte d'un film plastique figurant le stroma. On peut les poser sur la tranche (travaux) ou les accrocher au mur, comme un bas-relief.
Les éléments de la ReFeRe sont facilement déplaçables ; ils sont à observer isolés, de tous les côtés (pas de ciel ni de paysage peints en fond de réseau)et placés à bonne hauteur (1,30 m).
La construction est opérée sans plan, les tracés sont faits directement sur le papier/carton."
LE SITE DU MUSÉE
LE SITE D'ALAIN FRAVAL
D'AUTRES PHOTOS ICI
LA ReFeRe SUR WIKIPEDIA
(cliquer sur les liens)
Alter Ego
Le Musée des mondes imaginaires
20, rue Jean-Baptiste Rigaud
hameau de Sauvigny
58800 Marigny-sur-Yonne
Demandez rigaud 58800 à votre GPS
Merci à Joëlle pour son accueil et cette belle visite !
LE MUSÉE DES MONDES IMAGINAIRES c'est l'histoire d'une femme passionnée : Joëlle qui aime à partager et échanger ...
LE MUSÉE DES MONDES IMAGINAIRES c'est aussi celui d'Alain Fraval avec sa Refere !
"Comme l'imagination a créé le monde, elle le gouverne. La seule arme des enfants contre le monde, c'est l'imaginaire.L'imagination n'est pas un état, c'est l'existence humaine toute entière.Nous pouvons améliorer les images du monde et, comme ça, nous pouvons améliorer le monde. Le monde n'existe pas, il se crée simplement à chaque instant. L'impression de continuité résulte du manque d'invention.. Chaque homme doit inventer son chemin.Nous voulons un monde nouveau et original. Nous refusons un monde où la certitude de ne pas mourir de faim s'échange contre le risque de périr d'ennui. Un phénomène historique existe sur deux plans. Le premier est celui des réalités. L'autre celui des représentations ou l'imaginaire. Retournez, retournez à l'infini, lui seul est assez grand pour l'homme. Ni chemin de fer, ni longue cheminée à vapeur, ni aucune autre invention n'agrandiront la terre d'un pouce. Nul n'a jamais écrit ou peint, sculpté, modelé, construit, inventé, que pour sortir en fait de l'enfer.C'est seulement dans l'imagination des hommes que chaque vérité trouve une existence réelle et indéniable. L'imagination, et non l'invention, est le maître suprême de l'art, comme de la vie. Le quotidien s'invente avec mille manières de braconner. Rêver pour vivre ou pour créer ? Imaginer pour avancer ou pour éviter la réalité ? Imaginons quelles pourraient être les fonctions de l'imagination... Imaginer, c'est hausser le réel d'un ton. L'imagination porte bien plus loin que la vue.Sans imagination il ne pourrait y avoir création. L'aventure, je le sais maintenant, c'est mon imaginaire. "
" La ReFeRe (Réseaux Ferrés Réunis – prononcez « référé ») désigne un ensemble archipélagique de réseaux ferroviaires miniatures à l’échelle du 1/87e traités dans un style altermodélistique: univers figuré et techniques de modélisme ferroviaire assez originales.
En marge d’un pays pauvre car sans ressources, sous climat tempéré froid, quelque part sur la Terre, de nos jours.
Des îlots ras, où il n’y a ni herbe ni arbres naturels, émergent d’une étendue plate d’une matière indéfinissable et changeante (dite le « stroma »). Ces îlots sont occupés par des bâtiments (civils et ferroviaires), des terrils, des dépôts de déchets, des friches ferroviaires réhabilitées… reliés par un dense réseau ferroviaire à voie étroite. D’un îlot à l’autre, les trains empruntent des véhicules sur coussins d’air (probablement), les « glisseurs ».
Les gens sont industrieux, ingénieux ; ils tirent le meilleur parti d’Internet, diffusé par ondes radio (il n’y a aucun fil téléphonique). Un matériau de construction est omniprésent : une sorte de fibrociment appelé « concrete », qui se présente en plaques et s’assemble par collage. Plateformes, murs, ponts, voies, bâtiments, caisses des wagons et des engins de traction, passerelles, poubelles et rambardes sont faits en concrete – et peints de couleurs souvent peu définissables.
La ReFeRe a le monopole absolu des transports (nulle route, nul canal…). Son activité consiste à transporter les gens, le carburant, les pièces et les matériaux nécessaires à son fonctionnement, lequel consiste à construire et à faire tourner des trains. Sur les réseaux de la ReFeRe, la traction est confiée à des engins fonctionnant, probablement, au fioul (pas de caténaire) et la longueur des convois est drastiquement limitée. Tous les véhicules sont des créations locales sur des châssis de récupération, importés. Les caractéristiques de cet univers ont été définies d’emblée, pour correspondre aux partis pris techniques de la réalisation.
La construction de la ReFeRe a débuté en l’an 2000, d’abord dans une soupente à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), puis dans un atelier lumineux à Vignol (Nièvre). L’échelle est le classique H0 (ou HO), soit 1/87e. Voie et matériel roulant originels sont à l’échelle N (soit 1/160e) ; l’écartement entre les rails de 9 mm correspond à une voie réelle de 77,77 m, dite étroite.
Les locos (2 rails, courant continu) et les wagons (la plupart à bogies) sont construits sur la base de châssis à cette échelle : boxcars ou citernes nord-américains, petits locotracteurs et locomotive divers, châssis motorisés japonais.
La réalisation met en œuvre essentiellement du carton (ainsi que du papier à aquarelle et du papier essuie-tout). Le travail de ce matériau (dit « khartésurgie »), coupé au cutter et collé, est silencieux et propre (sauf en cas de ponçage). Les infrastructures, les bâtiments, les installations, les plateformes des voies, les ponts, les caisses des matériels roulants, la majorité des éléments du décor sont dans ces matériaux cellulosiques qui figurent excellemment le concrete et ses dérivés. Les reliefs sont constitués d’une armature en carton (couples, bandes transverses) ou de boules de papier recouvertes de papier essuie-tout ou de kraft encollé et recouvert de sciure, de pâte à bois (ou autre granulat). Des objets recyclés (voire détournés le cas échéant) sont ajoutés : pailles à boire, brochettes, stylos, cotons-tiges, bidons de colle, gaines de fils électriques, tubes… La peinture, acrylique à l’eau, est appliquée en général au minirouleau. Y sont incorporés, souvent, de la sciure, de la poudre de pierre, de la râpure de carton, de la pâte à bois, du talc… Les surfaces peintes sont poncées (effet d’usure).
Les deux premiers modules (dits « Le Kilomètre Sept » et « L’ASAF ») ont été bâtis classiquement sur des plateformes rectangulaires de 2 cm d’épaisseur en nid d’abeille (en carton, faites maison) mises bout à bout, reliées par des liteaux en bois munis de roulettes (le travail se faisant à partir de la trémie d’accès à la soupente…).
L’infrastructure de l’Oasis – conçu dans l’atelier - est constituée d’une épine dorsale en carton (qui supporte les usines) avec des bras en carton qui soutiennent les courbes des voies (ainsi que la montagne, un relief creux). Cette structure autoporteuse a été reprise pour les réseaux ultérieurs. Ils sont élaborés, puis présentés en expositions posés sur une plaque de contreplaqué (122 x 250 cm)recouverte d'un film plastique figurant le stroma. On peut les poser sur la tranche (travaux) ou les accrocher au mur, comme un bas-relief.
Les éléments de la ReFeRe sont facilement déplaçables ; ils sont à observer isolés, de tous les côtés (pas de ciel ni de paysage peints en fond de réseau)et placés à bonne hauteur (1,30 m).
La construction est opérée sans plan, les tracés sont faits directement sur le papier/carton."
LE SITE DU MUSÉE
LE SITE D'ALAIN FRAVAL
D'AUTRES PHOTOS ICI
LA ReFeRe SUR WIKIPEDIA
(cliquer sur les liens)
Alter Ego
Le Musée des mondes imaginaires
20, rue Jean-Baptiste Rigaud
hameau de Sauvigny
58800 Marigny-sur-Yonne
Demandez rigaud 58800 à votre GPS
Merci à Joëlle pour son accueil et cette belle visite !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire