" Créateur du Musée des Arts Populaires de Laduz en Bourgogne, Raymond
Humbert était avant tout un peintre passionné et talentueux.
L’Oeuvre de Raymond Humbert, au graphisme vigoureux est importante et très personnelle.
Puisant son inspiration dans son jardin de Laduz ou l’été sur la côte rocheuse de Porspoder en Bretagne, il peignait au sol, en grand format, d’un geste large et rapide."
” … Sa peinture : des paysages… beaucoup de paysages, peints dans son jardin de Laduz, en très grands formats, à même le sol. Il a le geste large et rapide ; les couleurs éclatantes remplacent le sombre du début. Raymond fait partie des arbres, des herbes qu’il connaît si bien… D’autres qu’il réalise au bord de la mer, des peintures du flux et du reflux, des vagues déferlantes, creusant de vastes abîmes…
Jacqueline Humbert, 1994.
LE SITE DE RAYMOND HUMBERT
LE LIEN VERS UN LIVRE SUR RAYMOND HUMBERT
(cliquer sur les liens)
L’Oeuvre de Raymond Humbert, au graphisme vigoureux est importante et très personnelle.
Puisant son inspiration dans son jardin de Laduz ou l’été sur la côte rocheuse de Porspoder en Bretagne, il peignait au sol, en grand format, d’un geste large et rapide."
” … Sa peinture : des paysages… beaucoup de paysages, peints dans son jardin de Laduz, en très grands formats, à même le sol. Il a le geste large et rapide ; les couleurs éclatantes remplacent le sombre du début. Raymond fait partie des arbres, des herbes qu’il connaît si bien… D’autres qu’il réalise au bord de la mer, des peintures du flux et du reflux, des vagues déferlantes, creusant de vastes abîmes…
Jacqueline Humbert, 1994.
« Raymond Humbert faisait corps avec la nature, non dans le but de la représenter mais de la ressentir au gré des saisons. Laduz dans sa vitalité organique, dans sa sève…»Philippe Chabert
« On peut peindre encore des paysages. On peut encore restituer l’émotion que procurent les feuilles frissonnant dans le souffle du vent. On peut encore désirer, avec simplement du papier, des pigments et de la colle, partager avec d’autres ces instants poétiques que la nature nous offre. On peut encore, avec un peu de modestie, comme Raymond Humbert le fit, porter sur le monde un regard sensible. On peut encore. »Olivier Cena
Dessiner, peindre, collectionner, pour Raymond Humbert c'était une respiration nécessaire
" Dessiner, peindre, collectionner, Raymond Humbert en éprouve très tôt
la nécessité. Il quitte sa Lorraine natale pour Paris. Il entre aux
Arts Décoratifs puis aux Beaux-Arts. En 1958, il obtient le Premier
Grand Prix de Rome mais ce n’est pas dans ses premières œuvres qu’il
faut chercher le véritable Raymond Humbert. À Laduz, dans l’Yonne, il
s’installe définitivement avec sa famille en 1969 et fait des séjours
réguliers sur la côte rocheuse de Porspoder, la nature devient son sujet
de prédilection. Depuis cette période jusqu’en 1990, ll pratique son
art quasiment dans l’anonymat.
Sa peinture, c’était une respiration nécessaire, parmi le jardin de Laduz ou sur les grèves ventées de Porspoder. Raymond Humbert a progressivement renoncé à “l’intimité“ de ses premiers ateliers où il usait d’une palette nuancée qui permet d’évoquer Vuillard, Bonnard ... Braque, pour faire corps avec la nature, non dans le but de la représenter mais de la ressentir, au gré des saisons, mêlant graphisme vigoureux et éclatement coloré.
Raymond Humbert avait aussi le culte de l’objet. Sa présence lui était nécessaire. Il en cherchait l’origine et de ce fait, il s’intéressait à l’histoire des hommes. “Le collectionneur“ insatiable n’avait de cesse de créer son musée, celui des Arts Populaires de Laduz.
Le collectionneur aimait l’accumulation, le peintre la privilégia, avec le souci, peut-être, de vouloir tout dire, tant qu’il était encore temps, de couvrir et de remplir de grands formats, d’une écriture quasi médiumnique - Laduz, dans sa vitalité organique, dans sa sève - Porspoder, nature marine changeante puis soumise, par le jeu des blancs et des noirs, à une stricte stylisation. Dans les dernières œuvres de sa vie, il reviendra aux natures mortes aux thèmes répétitifs et obsessionnels. Une quête de l’insolite qu’il captait dans ces terrines à lièvres en terre vernissée - gisants ou sarcophages, autant d’interrogations sur l’apparence et le contenu - jusqu’à ces vanités, pour ne pas dire des ossuaires - œuvres de méditation."
Sa peinture, c’était une respiration nécessaire, parmi le jardin de Laduz ou sur les grèves ventées de Porspoder. Raymond Humbert a progressivement renoncé à “l’intimité“ de ses premiers ateliers où il usait d’une palette nuancée qui permet d’évoquer Vuillard, Bonnard ... Braque, pour faire corps avec la nature, non dans le but de la représenter mais de la ressentir, au gré des saisons, mêlant graphisme vigoureux et éclatement coloré.
Raymond Humbert avait aussi le culte de l’objet. Sa présence lui était nécessaire. Il en cherchait l’origine et de ce fait, il s’intéressait à l’histoire des hommes. “Le collectionneur“ insatiable n’avait de cesse de créer son musée, celui des Arts Populaires de Laduz.
Le collectionneur aimait l’accumulation, le peintre la privilégia, avec le souci, peut-être, de vouloir tout dire, tant qu’il était encore temps, de couvrir et de remplir de grands formats, d’une écriture quasi médiumnique - Laduz, dans sa vitalité organique, dans sa sève - Porspoder, nature marine changeante puis soumise, par le jeu des blancs et des noirs, à une stricte stylisation. Dans les dernières œuvres de sa vie, il reviendra aux natures mortes aux thèmes répétitifs et obsessionnels. Une quête de l’insolite qu’il captait dans ces terrines à lièvres en terre vernissée - gisants ou sarcophages, autant d’interrogations sur l’apparence et le contenu - jusqu’à ces vanités, pour ne pas dire des ossuaires - œuvres de méditation."
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