Nous avons fait un détour pour découvrir L’ÉGLISE NOTRE DAME DE LA SALETTE A MALETABLE.
Décorée d’un jeu de briques polychromes, avec ses quatre niches au toit de cuivre qui abritent trois anges en fonte (le quatrième a été détruit par la foudre ), et au sommet, à l’abri d’une verrière, le groupe de la Salette : la Vierge Marie, Maximin et Mélanie, elle mérite toute votre attention.
Il pleuvait des cordes ce jour là sur Malétable alors si vous avez la chance de la voir sous le soleil
envoyez moi vos photos !
A DÉCOUVRIR ABSOLUMENT !
"Maximin et Mélanie, âgés de 8 et 15 ans, gardaient un troupeau de vaches
sur les hauts pâturages de la commune de La Salette, au pied des Alpes,
quand une « belle dame » leur apparut, qu’ils reconnurent comme la
Sainte Vierge. C’était le 19 septembre 1846. Le sens de ce message
confié aux deux enfants s’adressait à tous : le repos du dimanche, jour
du Seigneur, doit être respecté car il est fait pour libérer les hommes
des servitudes du travail quotidien, afin de sauvegarder leur dimension
spirituelle d’enfants de Dieu. A cette époque de développement
industriel, dont les impératifs économiques allaient bouleverser les
structures sociales, le message de Notre-Dame de La Salette fut entendu
et le lieu de son apparition attira de nombreux pèlerins. Sous son
patronage, la construction de l’église de Malétable fut entreprise en
1865 par l’abbé Migorel, avec ses propres ressources et le concours de
donateurs. Elle s’acheva en 1871 par l’édification de la tour,
surprenante par son architecture originale et le dessin des arabesques
de briques qui la décorent. Les tourelles d’angle supportent trois
grandes statues d’anges en fonte sous des baldaquins de cuivre, la
quatrième ayant été brisée par la foudre. Au sommet, la verrière abrite
une statue de la Vierge. L’intérieur de l’église frappe par sa
simplicité et le sentiment de ferveur naïve qu’exprime, dans la chapelle
de gauche aménagée comme une grotte avec de gros blocs de pierre brute,
le groupe de sculptures peintes, représentant Notre-Dame et les deux
jeunes paysans qui l’écoutent, un peu intimidés. Le même motif a été
brodé, par les jeunes filles du pays et la châtelaine, sur la bannière
blanche des processions. Il se retrouve aussi en modèle réduit sur un
petit meuble à gauche de l’autel dans le choeur. Une inscription autour
de l’abside rappelle que le premier jour de la semaine est réservé à
Dieu, comme l’illustrent des petits quatrains en vers sur les vitraux de
la nef figurant les douze apôtres. Une peinture du XVIII°s., un peu
effacée, évoque le martyre de saint Laurent, patron de l’ancienne église
paroissiale, dont on aperçoit le clocher pointu près des dépendances du
château de Malétable. En 258, sous le règne de l’empereur Valérien, le
pape Sixte II fut l’une des premières victimes des persécutions contre
les chrétiens de Rome. Le diacre Laurent, qui l’avait accompagné
jusqu’au lieu du supplice, fut alors sommé par le préfet de livrer les
ressources de la communauté, dont la gestion lui était confiée. Il
obtint un délai de trois jours et distribua tout l’argent aux pauvres.
Puis, présentant au préfet une foule d’indigents, de malades et
d’infirmes, il lui déclara : « Voici les trésors de l’Eglise ! » Livré
aux fouets des bourreaux, il fut ensuite étendu sur un gril de fer rougi
au feu. En commémoration de ce martyre, l’empereur Constantin devait
élever plus tard une des sept basiliques de Rome. Il est juste que le
nom du patron de Malétable reste associé à celui de Notre-Dame de La
Salette, dont la haute tour, dominant la vallée de la Commeauche,
s’inscrit parfaitement dans le paysage."
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Décorée d’un jeu de briques polychromes, avec ses quatre niches au toit de cuivre qui abritent trois anges en fonte (le quatrième a été détruit par la foudre ), et au sommet, à l’abri d’une verrière, le groupe de la Salette : la Vierge Marie, Maximin et Mélanie, elle mérite toute votre attention.
Il pleuvait des cordes ce jour là sur Malétable alors si vous avez la chance de la voir sous le soleil
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