DEUX MONSTRES SACRÉS
120 ŒUVRES
UNE FASCINATION POUR LE VIDE ....
UNE EXPOSITION A NE PAS MANQUER
"Le musée Picasso Paris invite Alexander Calder en sa demeure. Deux 
monstres sacrés de l’art réunis pour la première fois en France. Quel 
est le motif de ce rapprochement plutôt inattendu ? Certainement pas 
l’attachement entre les deux hommes qui se sont vus seulement 4 fois 
dans leur vie, et ne s’étaient pas particulièrement épris d’amitié l’un 
pour l’autre… éprouvant certes une admiration mutuelle, mais préférant 
rester  à distance respectueuse.
Un lien formel et 
artistique alors peut-être ? A première vue on peut rester sceptique à 
l’idée de rapprocher les sculptures aériennes, les mobiles légers de 
Calder avec les peintures cubistes massives de Pablo Picasso. Mais vous 
vous en doutez, rien n’est jamais simple dans le monde de l’art, surtout
 quand il s’agit de deux figures emblématiques du XXe siècle.
 Leur lien, révélé dans cette très belle exposition, n’est autre que 
leur fascination pour le vide… Une nouvelle manière d’appréhender 
l’espace, les masses et leur absence, on parle même ici de 
« non-espace ».
Tous deux défient les 
limites dimensionnelles de l’espace et par là-même celles de l’art. Ici 
environ 120 œuvres des deux artistes dialoguent et se répondent de 
manière étonnante, entrant presque en symbiose les unes avec les autres.
 On comprend alors beaucoup mieux pourquoi Calder fut surnommé par la 
presse le « Picasso des Etats-Unis », dès leur première rencontre en 1931.
Tous deux ont su 
réinventer l’espace, défier la gravité, renouveler notre façon de 
percevoir ce qu’ils qualifient de « vide-espace ».
Une exposition initiée 
par les petits-fils des deux artistes, qui réussissent des décennies 
plus tard, à réunir dans un accrochage extrêmement poétique deux 
artistes que 18 ans séparaient, et qui ne s’étaient jamais vraiment 
rencontrés sauf à l’Exposition Universelle de Paris en 1937, puis 20 ans
 plus tard au siège de l’UNESCO. Une nouvelle lecture de l’Histoire qui 
se livre ici sous des perspectives inédites."
"Alexander Calder et Pablo Picasso sont incontestablement deux grands maîtres de l’art du XXe
 siècle. Cet accrochage poétique, inédit en France, nous emmène sur les 
pas de ces géants : c’est à travers 120 œuvres que nous découvrons leur 
attrait commun pour la notion de vide. Observez le Funambule (1932) de Calder et la Petite fille sautant à la corde
 (1950) de Picasso : ces deux figures aériennes, comme en lévitation, 
fascinent par leur grâce. C’est en déjouant les lois de la gravité que 
les deux artistes innovent. Leurs peintures et dessins, ainsi que leurs 
œuvres tridimensionnelles (sculptures en plâtre et bronze chez Picasso, 
mobiles et stabiles chez Calder), jouent avec l’espace et le vide. 
Tandis que les sculptures du premier nous frappent par le contraste créé
 entre un poids massif et un équilibre précaire, les œuvres du second 
sont elles-mêmes en mouvement dans l’espace. Dans les sculptures 
filaires de Calder, le vide fait en effet partie des œuvres, qui 
apparaissent comme des dessins tracés dans l’espace ! Les créations des 
deux maîtres nous frappent aussi par la similarité de leur langage 
plastique, qui tend vers l’abstraction. La série de 13 lithographies de 
Picasso intitulée Le Taureau est
 un exemple frappant : la représentation réaliste de l’animal se mue en 
une ligne épurée, et la forme est réduite à sa plus simple expression. 
Ne ratez pas cette exposition émouvante et délicate, émaillée de 
citations des deux artistes, qui nous plonge dans des chefs-d’œuvre 
aussi légers qu’une plume."
"Alexander Calder (1898-1976) et Pablo Picasso (1881-1973) – deux des figures les plus novatrices de l’art du XXe siècle – ont réinventé entièrement la façon d’appréhender les grands thèmes artistiques. Établir un dialogue entre les deux créateurs offre des possibilités infinies, mais un lien essentiel se tisse plus particulièrement dans leur exploration du vide, ou de l’absence d’espace, que les deux artistes ont respectivement abordé à travers leurs œuvres, de la silhouette jusqu’à l’abstraction.
Calder et Picasso jouent tous deux avec les particularités qui existent à présenter et représenter le non-espace, que ce soit en donnant forme à une soustraction de masse, comme dans les sculptures de Calder, ou en exprimant les contorsions du temps, à l’instar de nombreuses représentations de Picasso.
Calder s’empare de la question du vide avec une curiosité et une ambition intellectuelle, en mobilisant des forces inédites qui défient les limites dimensionnelles. Picasso, lui, personnalise cette exploration en y intégrant une dimension plus subjective.
L’exposition présente environ 120 œuvres qui permettent d’étudier dans une perspective élargie comment ces deux artistes, chacun à leur manière, ont traité cette question du vide et défié le mouvement des masses."
LE SITE DU MUSÉE
UNE VIDÉO
(cliquer)
JUSQU'AU 25 AOUT
5 Rue de Thorigny, 75003 Paris
Ouvert
- Du mardi au vendredi de 10:30 à 18:00
- Du samedi au dimanche de 9:30 à 18:00
Fermé
- Le lundi de 9:00 à 18:00

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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