LES PAS DE L'OMBRE
L’Ombre chevauche la bête, sous les soleils voraces ‒ corps ouvert, cœur ouvert ‒ ; Elle décerne à tous le message. Dans l’ordre des choses, on trouvera : les accords serpentins des grands et des petits fleuves, l’épanouissement des fleurs mutiques au milieu des jardins, le souvenir des caresses et celui des stridences, l’hypnotique des marées de septembre et le tombeau des illusions…
L’œil, la bouche, le nez, l’oreille, la main : tout régaler du Suave Festin.
Les sirupeux accords du monde montent en l’Ombre, depuis Ses racines jusqu’à Sa ramure.
Et voici que l’heure se fait immense, qu’elle rafle le ponant, le levant ; et voici qu’existe ce jour qui ne connaît plus de lisières, plus de sommeils. Déjà, la balafre creuse le corps de nuit de la Cavaleuse, à la pliure ‒ où sont Sa mémoire et Son oubli.
Elle parle au chien, au loup. Elle parle au sage, au fou. Elle chiffonne la feuille des cauchemars ; Elle met Son rêve au monde. La grêle des pollens nouveaux irrite un peu Sa fibre lointaine, éclaircit Ses chairs d’une aurore passagère.
C’est alors que nous décidons de La suivre, décillés. Et dans l’ordre des choses, nous trouvons : le problème et sa résolution, le maquis infini des neuves amours, l’éclat des initiales espérances, le pont sur la rivière songeuse…
L’œil, la bouche, le nez, l’oreille, la main : nous régaler du Suave Festin.
Les sirupeux accords du monde montent en nous, depuis nos racines jusqu’à notre ramure.
L’œil, la bouche, le nez, l’oreille, la main : tout régaler du Suave Festin.
Les sirupeux accords du monde montent en l’Ombre, depuis Ses racines jusqu’à Sa ramure.
Et voici que l’heure se fait immense, qu’elle rafle le ponant, le levant ; et voici qu’existe ce jour qui ne connaît plus de lisières, plus de sommeils. Déjà, la balafre creuse le corps de nuit de la Cavaleuse, à la pliure ‒ où sont Sa mémoire et Son oubli.
Elle parle au chien, au loup. Elle parle au sage, au fou. Elle chiffonne la feuille des cauchemars ; Elle met Son rêve au monde. La grêle des pollens nouveaux irrite un peu Sa fibre lointaine, éclaircit Ses chairs d’une aurore passagère.
C’est alors que nous décidons de La suivre, décillés. Et dans l’ordre des choses, nous trouvons : le problème et sa résolution, le maquis infini des neuves amours, l’éclat des initiales espérances, le pont sur la rivière songeuse…
L’œil, la bouche, le nez, l’oreille, la main : nous régaler du Suave Festin.
Les sirupeux accords du monde montent en nous, depuis nos racines jusqu’à notre ramure.
(cliquer)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire