Et pour accompagner mes photos aujourd'hui un texte de Marc Ribagnac :
Jean Rosset, a commencé de manière très classique avec de la peinture sur chevalet par des paysages de montagne, des personnages.
Son cousin lui a acheté sa première tronçonneuse et c’est comme ça qu’il a débuté à tailler les troncs d’arbres. Initialement, il l’a utilisée pour dégrossir la sculpture mais a rapidement apprécié le rendu brut que cela donnait ainsi que la rapidité d’exécution.
Sa première sculpture n’a pas même été poncée. Quand Jean Rosset, utilise la hache ou la tronçonneuse, il ne revient pas dessus. Il me dit aimer ce côté brut.
Avec le temps, Jean Rosset s’est d’avantage intéressé à la forme initiale du morceau de bois ou de pierre. Il ne sait pas expliquer clairement ce qu’il cherche mais il faut que « ça lui parle » et il aime intervenir de moins en moins. Il précise qu’il est à l’opposé d’une démarche utilisant un bloc de bois ou de pierre quelconque pour en faire émerger une forme. Il cherche au contraire une pièce « qui déclenche l’envie de compléter », me dit-il. La forme est déjà présente et il ne fait qu’en appuyer les traits, la mettre en valeur. « J’essaie d’avoir une forme de collaboration avec les formes naturelles ».
C’est pour cela que Jean Rosset, ne travaille plus la pierre, parce qu’il ne trouve plus facilement des formes qui l’intéressent. Et les ramener de la montagne n’est pas simple !
Il utilise souvent du granit, du gneiss, il n’en achète jamais puisque tout est devant lui dans les montagnes.
"Né à Sainte-Agnès (Isère) en 1937, Jean Rosset débute dès 1962 ses activités artistiques.
C’est en 1970 qu’il trouve son style et réalise ses premières grandes sculptures à la tronçonneuse et à la hache en utilisant la forme du bois. En 1974 il élargit sa technique grâce à la polychromie et la réalisation de sculptures vivantes : Arborisculpture avec photos de l’évolution et de la dégradation dues aux insectes et aux champignons. Ses œuvres ont fait l’objet de commandes publiques (FRAC Rhône-Alpes, la Bajatière et le Musée de Grenoble, ville de Saint-Quentin Fallavier, Musée d’Art Contemporain de Lyon, ville de Bègles.
Il a participé à des symposiums de sculpture sur bois à Vorü (Estonie), à Naumburg (Allemagne), à Cumana (Vénézuela) et à Vizille.
Il a également participé à des concours de sculpture sur neige et sur glace, en particulier le Concours International de Sculpture sur neige du Québec où il a remporté le second prix.
Depuis 2002 il a participé à une vingtaine d’expositions régionales et en région parisienne, parmi lesquelles on peut citer la Galerie Pikinasso à Roanne, l’Université de la Doua , la Galerie Chomarat et le Musée d’Art Contemporain à Lyon, le Musée de Romans, l’Espace Malraux au Kremlin-Bicêtre et à Vitry sur Seine, la Galerie du Larith à Chambéry, la Galerie Hom’Art à Perros Guirec, la Galerie d’Art à L’Isle sur la Sorgue, la Galerie Objet Trouvé à Paris, la Maison des Mémoires à Carcassonne, le Jardin du Museum de Grenoble et Le Chant des Sculptures Domaine de St Jean de Chépy."
Périple d'Art Brut Été 2018
JEAN ROSSET ET LES GRIGRIS DE SOPHIE
UN TRÈS BEAU ( ET TRÈS LONG )TEXTE SUR LE NAABA
CHEZ JEANINE RIVAIS
CHEZ CÉRÈS FRANCO
SUR L'ART TOUT SIMPLEMENT
UN LIEN
UN AUTRE
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