Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

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mardi 17 mars 2020

JULOS BEAUCARNE ET DURDICA


DURDICA  m'a fait la joie d'un beau courrier !
A l’intérieur de cette enveloppe magnifique un texte que je ne connaissais pas d'un artiste que j'aime totalement depuis mon adolescence JULOS BEAUCARNE ....



Femmes et hommes de la texture
De la parole et du vent qui tissez des tissus de mots
Au bout de vos dents ne vous laissez pas attacher
Ne permettez pas qu’on fasse sur vous
Des rêves impossibles
On est en amour avec vous
Tant que vous correspondez au rêve que l’on a fait
Sur vous alors le fleuve Amour coule tranquille
Les jours sont heureux sous les marronniers mauves
Mais s’il vous arrive de ne plus être
Ce personnage qui marchait dans le rêve
Alors soufflent les vents contraires
Le bateau tangue, la voile se déchire
On met les canots à la mer
Les mots d’amour deviennent des mots couteaux
Qu’on vous enfonce dans le cœur
La personne qui hier vous chérissait
Aujourd’hui vous hait
La personne qui avait une si belle oreille
Pour vous écouter pleurer et rire
Ne peut plus supporter le son de votre voix
Plus rien n’est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre
Il pleut et vous remontez la rue
Dans votre pardessus noir
Est-ce aimer que de vouloir que l’autre
Quitte sa propre route et son propre voyage
Est-ce aimer que d’enfermer l’autre
Dans la prison de son propre rêve
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots
Au bout de vos dents
Ne vous laissez pas rêver
Par quelqu’un d’autre que vous-même
Chacun a son chemin
Qu’il est seul parfois à comprendre
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Si nous pouvions être d’abord toutes et tous
Et avant tout et premièrement
Des amants de la vie
Alors nous ne serions plus ces éternels
Questionneurs ces éternels mendiants
Qui perdent tant d’énergie et tant de temps
A attendre des autres des signes
Des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement
Des amants de la vie
Tout nous serai cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit
Au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie et dans sa peau
A chacun sa texture, son tissage et ses mots...




 


Pour compléter ce post DURDICA m'a envoyé d'autre visuels de ses collages 












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