Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs …

Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

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lundi 22 février 2021

" SINGULIÈRES - PLURIELLES " : LES FEMMES DANS LA COLLECTION DE MICHEL LEROUX "ART OBSCUR"

 
Il y a un an, au début de la crise sanitaire, mon ami Michel Leroux avait  eu plaisir à partager plusieurs séries d’œuvres d’Art Brut et apparentés (dont une série sur « l’art posté » ou mail art) sur Facebook.
Depuis quelques semaines il continue ses partages et  propose une nouvelle série.
" SINGULIÈRES - PLURIELLES ".
Voici donc aujourd'hui sur les Grigris quelques  femmes de la collection "Art obscur" ...
 
 
Martha GRUNENWALDT (1910-2008)

 



 
« À soixante et onze ans, elle commence à dessiner, au verso d’affiches et de papiers peints récupérés. Elle dessine exclusivement des femmes... qui sont des fleurs... qui sont des oiseaux... qui signent une vie pleine de vertige. Martha est en retrait du monde, toute occupée à son affaire, une affaire qui peut-être lui apporte enfin un peu de paix »
En 1981, à l’insu de tous, elle se met à dessiner. Cette activité intense et ‘buissonnière’ l’accapare entièrement toute la journée. Un jour, elle jeta ses dessins aux passants, par la fenêtre de sa chambre. Ce fut le début de la reconnaissance de son travail… 
Martha G. vivait chez sa fille qui ne savait pas que sa mère dessinait en cachette, dans sa chambre. Quand un passant sonna à la porte en expliquant à la fille de Martha que des dessins s'envolaient d'une chambre là-haut, celle-ci fut très surprise... et décida de faire connaitre le travail de sa mère auprès des amateurs d'Art Brut, puis des Musées.

 

 Anne–Marie POITOUT (1949-2008)

 




Afin de ne pas ‘plomber’ votre journée, je ne vous parlerai pas de son douloureux parcours de vie … Si vous le souhaitez, vous pourrez le trouver sur ce Site Internet
« Je crois que l’Art m’aide beaucoup » m’écrivait-elle en 2003.

Le 30 juin 2003, elle m’écrivait : « Je dois vous avouer que j’ai une singulière tendance à me renfermer. Cela doit venir de mon enfance. En effet, j’ai eu une enfance martyre, difficilement imaginable… C’est pour cela que je me renferme chez moi, à dessiner. Il faut que je fasse quelque chose de la violence reçue… »
Anne-Marie Poitout met fin à ses jours le 02 août 2008.

 
 
 
 Yvonne ROBERT (1922 - 2018)
 
  
 

 

 Yvonne voit le jour dans une famille paysanne pauvre. Ses parents n’avaient pas les moyens financiers de lui acheter une poupée. Alors, quelques soixante dix ans plus tard, elle va la peindre…
« La poupée de mes tristes rêves d’enfant »
 
« En 1974, je décide d’aller acheter des couleurs et du papier aux Nouvelles Galeries de Luçon. Quand le vendeur m’a demandé :
C’est pour un enfant de quel âge ?
Je lui ai répondu :
Pour un enfant de dix ans environ.
Je ne voulais pas dire que c’était pour moi. J’avais peur qu’on se moque de moi… »

« Quand j’avais cinq minutes, je peignais en vitesse et quand quelqu’un arrivait je rangeais tout. Les premiers temps de ma peinture où il fallait que je me cache ont sûrement été les plus beaux de ma vie … À cette époque-là, j’aurais peint jour et nuit, c’était comme une vraie maladie… Je suis née trop sensible ! »

 
 
Danielle JACQUI « Celle qui peint » 
 
 
 
 
 

 
On ne présente plus Danielle Jacqui, figure historique et contemporaine de la mouvance artistique dite Singulière.
« J’ai la liberté de toutes mes expériences et de mes indisciplines… Elle me permet de m’exprimer sans tenir compte des normes du carcan académique »
De sa maison à Roquevaire, Danielle Jacqui  a fait une œuvre d’art, comme on peut la découvrir sur cette petite vidéo

« J’ai cette certitude bien accrochée en moi, que la valeur de l’existence ne réside pas là où généralement on la place ; mais qu’elle est bien du côté de l’accompli, du faire, du fait. Et si possible au bénéfice des autres. »


  Claudine GOUX

 







Au début des années 70, Claudine Goux découvre les écrits de Jean Dubuffet (artiste, et théoricien de l’Art Brut).
« Lire un bonhomme comme ça qui disait que si vous aviez envie de peindre, il n’y avait pas de raison que vous ne le fassiez pas, cela m’a donné confiance »
Une correspondance épistolaire va naître entre les deux artistes.

Sans rond de jambe devant les faiseurs de succès, et loin des m’as-tu-vu qui arpentent les salons artistiques, Claudine Goux est à l’ouvrage … Dans le silence de son atelier, ou bien en écoutant de la musique, elle peint, dessine, grave, modèle.

 MICHEL LEROUX ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

(cliquer)


1 commentaire:

Michel L'égaré a dit…

Belle surprise de revoir ces "CRÉATRICES SINGULIÉRES - PLURIELLES" sur ton blog ! Merci Sophie!