Je suis tellement désolée de ne pouvoir voir cette exposition et de n'avoir pu me rendre au vernissage. Heureusement Pierre Nigault et Karine Krynicki ont été mes yeux sur Laval.
Voici aujourd'hui sur les Grigris leurs photos !
"A la demande de C.N.S. 53, nous présentons à la SCOMAM, les artistes (vivants ou décédés) et leurs coups de cœur. Il y aura aussi des concerts de Bob Ngadi, Evilive Project, de la danse improvisée avec Eva Daurios sur une musique de Seb Zérah, du théâtre Jean-Luc Bansard.
Seront présentés les artistes de l’association «Art Rock Total» de 1988-1993 : A. Rigal, Marielle Beaufort, Laurent Vignais, Patrick Le Cour, Tonio Marinescu, Marc Girard, Jean-Christophe Lerouge, D. Cormier.
Des créateurs plus âgés qui ont soutenu Antoine : A. Lacoste, Stani Nitkowski, Louis Chabaud, Montchâtre, Robillard, Sendrey, Arnéodo.
Des artistes qu’Antoine Rigal a rencontré après 1993 : C. Borro, S. Caca, J-M. Chesné, E. Collet, C. Dahyot, E. Fouler, S. Herniou, LEB, S. Krinicky, JO99, J. Lorand, J-P. Minster, Nigault, Rolan Rocknrol, Sov-Sov."
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Les photos de Pierre Nigault ....
Les photos de Karine Krynicki ...
"Antoine Rigal est un peintre, sculpteur et poète autodidacte. Son enfance, en partie passée en Mayenne, est plutôt heureuse mais il est en échec scolaire, se rebelle et devient punk. C’est son père, anarchiste fonctionnaire des impôts, qui lui fournit ses rudiments de culture artistique ; le dessin fait partie de sa vie, mais c’est à l’âge de vingt-deux ans, alors qu’il est condamné pour coups et blessures à des travaux d’intérêt général, qu’il commence à peindre, le portrait de son juge en l’occurrence. C’est une révélation. La même année, il expose ses premières œuvres dans une galerie, où il reçoit les encouragements de Charles Schaettel, alors conservateur des musées de Laval. Il rencontre également des artistes comme Stani Nitkowski, qui marque profondément le jeune homme, mais aussi Louis Chabaud et Lacoste.
L’Œuvre d’Antoine Rigal se nourrit de ses fantasmes et de ses obsessions, de sa colère et de ses déceptions. C’est une Œuvre dérangeante au caractère brut, qui délivre un message sans concession, sans pudeur. « Ma vie privée appartient à tout le monde« , répète-t-il. L’artiste peint son dégoût tout autant que son besoin irrépressible de la femme, de la drogue, du sexe, de l’alcool ; plus encore, il peint sa quête sans fin d’un amour qui ne cesse de fuir."
SUR CRÉATION NAÏVE ET SINGULIÈRE EN MAYENNE
ANTOINE RIGAL ET LES GRIGRIS DE SOPHIE
(cliquer)
JUSQU'AU 29 OCTOBRE
Rue Léo Lagrange à Laval
Et cette photo magnifique trouvée sur la page Facebook de l'artiste et réalisée par Zara Bampton
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