Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs …

Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

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lundi 16 décembre 2013

LA NUIT DES ARTS 2013 A LA CONDTION PUBLIQUE DE ROUBAIX

Le samedi 7 décembre à Roubaix  des découvertes, des rencontres et ...  deux cerfs !


" A Roubaix la Nuit des Musées devient la Nuit des Arts, et c’est toute la ville qui vit au rythme des expositions et des performances le temps d’ une soirée
Plus de 30 lieux (musées, galeries d’art, restaurants, librairies…) accueillent expositions, installations et performances : photo, vidéo, BD, dessin, danse, musique… Il y en a pour tous les goûts et dans toute la ville."

 *** LE CERF D'ABYS


 *** LE CERF ROSE DE L'ATELIER KOUGLOF

 


*** LES FABULEUX PLIAGES ET DÉCOUPAGES DE DAVID DEROUBAIX
06 95 03 97 87 









*** LES PAPIERS FROISSES D'ANDRE GACKO 



Il donne vie à des feuilles chiffonnées : sur le papier, André Gacko a un don

" Donnez une feuille de papier à André Gacko. Cow-boys, oiseaux, superhéros, chevaux au galop ou Don Quichotte lancé à l'assaut des moulins, rien ne l'effraie. De ce matériau commun entre tous, cet étudiant en génie mécanique de 21 ans, artiste autodidacte, tire ce qu'il veut. Chiffonner fut longtemps sa marotte. Et si c'était son art ?

Le plus dur, c'est de suivre la course de ses doigts. Ils triturent, malaxent, pressent, modèlent, cornent, tordent, pétrissent, chiffonnent.
On ne reconnaît déjà plus, entre les mains lancées à toute allure, les deux feuilles arrachées à l'instant d'un bloc-notes. « Au début, on n'y comprend rien », sourit André Gacko. Ça ne dure pas. Au bout de quinze secondes, une tête émerge du papier froissé. Un pincement de doigts, et voilà le bec. Cinq minutes à peine se sont écoulées lorsque le Lillois pose sur la table un oiseau minutieusement reconstitué, plumage ondulant, serres crochues, ergots tendus, ailes déployées. André Gacko est un prestidigitateur qui n'aurait pas besoin de chapeau pour faire surgir des lapins. Juste d'une feuille de brouillon.
Pour certains, c'est le plâtre, le savon, le bronze, l'argile, la neige ou le verre. André, son matériau, c'est le papier. Rien ici de la démarche conceptuelle d'un héritier de l'Arte povera. « J'aime sa texture », dit simplement l'étudiant de 21 ans. Pages de cahier, (petits) billets de banque, aluminium, voire emballages de chewing-gums, avec lesquels il façonne des superhéros bariolés. « Qu'importe, pourvu que ça se plie, je peux tout reproduire », explique-t-il, bien en peine de donner un nom à son style. Ni sculpture ni origami. « C'est du Gacko», aime à dire, en manière de synthèse, Alain De Vos.

Ce dernier voit, il y a quelques semaines, un jeune homme frapper à la porte de sa galerie de la rue Nationale. « Il venait me présenter ses dessins, raconte Alain De Vos. Mais ça ne correspondait pas à ma ligne (le dessin humoristique). C'est alors qu'il a sorti ses figurines. » Le galeriste est bluffé par un cow-boy miniature. « Ce que j'ai trouvé exceptionnel, c'est de sentir ce cheval vivant, de voir son oeil, de sentir son mouvement, et cela uniquement avec du papier froissé. » Alain De Vos invite André à la soirée d'adieu de sa galerie, deux jours plus tard. Le jeune homme y présente pour la première fois quelques oeuvres. Le bon accueil conforte le professionnel dans son idée : « Il faut aider ce garçon. » Celui qu'André appelle désormais son « agent » a eu l'idée du Don Quichotte et du moulin, exposé en ce moment chez Morel, place du Théâtre. « Il a un don, avance Alain De Vos. Celui de faire surgir la vie de la matière la plus banale. C'est un peu comme de l'art brut. Il faut maintenant affiner son univers. » Ni école d'art ni cours du soir sur le CV d'André. « Je n'ai jamais appris », avoue cet étudiant en 2e année de DUT en génie mécanique et productique à Lille I. « Je manque de temps », répète-t-il sans cesse, tout accaparé par ses cours. Cet échalas de près d'1,90 m a du plomb dans la tête. « En arrivant du Sénégal à 17 ans, à Rouen puis à Lille, j'ai pris une claque. Je devais apprendre à tout gérer tout seul. J'ai mûri. » Ses premières sensations remontent au jardin d'enfants, à Dakar. Il plonge les mains dans la pâte à modeler. Il en gardera le goût de façonner la matière. D'abord, pour imiter les animaux de la maison familiale, lapins, pigeons, auxquels il donnait des graines. Puis, « quand je regardais la télé, petit, j'aimais faire des vaisseaux ou des monstres pleins de dents et de cornes ». Ses talents font les délices de ses camarades de classe. Ses parents, lui fonctionnaire de l'Éducation nationale, elle directrice de collège, voient le hobby d'un bon oeil : « Je m'épanouissais. » André était un manuel. Mais un artiste ? Longtemps, personne ne semble avoir seulement envisagé l'hypothèse. Pas même lui, qui continue de distribuer allégrement, au grand désespoir de son « coach », ses bonnes feuilles aux enthousiastes...

écrit par  SÉBASTIEN BERGÈS pour la Voix du Nord


 *** UNE BAIGNOIRE- CANAPÉ



 **** THADE
artiste plasticien illustrateur et son amie MOOGLI ...





Vous pourrez retrouver THADE le 9 janvier  au bar du Comédia (rue Solfério à Lille) !


*** CARINA TORNATORIS

" Carina est Argentine, elle réside en France depuis presque vingt ans et sa région d’adoption est la plaine normande. 
Son œuvre est portée par l’histoire de son pays.
Les moments marqués par la disparition d’enfants sous la dernière dictature prennent corps, couleur, matière.
Ainsi son œuvre évolue en questionnant le sens de l’Humanité, le rôle artistique de la transmission, le devoir de mémoire. 
Elle développe son art à travers des techniques variées : dessin, peinture, sculpture, installations."






"Sans artifice, mêlant l'illusion du réel
à la puissance de la représentation ,
les fenêtres de Carina nous invitent
à nous plonger au cœur de l'Autre
Dans l'espace commun de nos ressemblances
Ils se tiennent aux fenêtres
Nous les regardons nous regarder
Nous nous regardons, nous nous reconnaissons"

06 80 88 47 32 



LE SITE DE LA CONDITION PUBLIQUE

 4, place Faidherbe
  Roubaix


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