J'ai découvert le travail de LOUIS-CHARLES FUMERY samedi matin chez RITA et rencontré celui-ci tout à fait par hasard quelques heures après ...
Il partage de façon temporaire un atelier avec JEANNE SMITH .
La mort en été, 2012
(Louis -Charles Fumery)
(Jeanne Smith)
Un texte de LOUIS-CHARLES FUMERY :
"L'estampe ne saurait souffrir de manifeste, comme d'autres pratiques elle est intemporelle, plastique, et vivante.
La notion d'estampe ne saurait être fixée de manière (ou à portée) collective, elle est une rencontre personnelle.
Si l'estampe est un multiple, le multiple n'est pas une estampe.
Le caractère d' »estampe » est relatif à la plasticité d'une technique. C'est le cas des techniques de la gravure où absolument tous les paramètres peuvent être rappropriés par le créateur, du support à l'impression.
Ce n'est pas le cas des impressions numériques ou industrielles où subsiste un assujettissement à la machine, abandon de contrôle qui reste part intégrante du processus de création.
Le créateur pratiquant l'estampe doit pouvoir relativement facilement obtenir son propre matériel, gage de liberté, et se permettre de le remodeler complètement selon ses désirs.
La volonté mercantile de prostituer la notion d'estampe cache en fait le dernier vrai enjeu actuel de l'estampe : réaffirmer la notion d' »aura » d'une œuvre d'art, c'est-à-dire l'empreinte réelle d'une action, contrairement aux techniques industrialisées de copie dépossédant le créateur de processus de réalisation ; tel que cela est défini dès 1935 par Walter Benjamin dans « L'œuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique ».
L'estampe a la même portée que l'art ; les objectifs économiques, mercantiles, sociaux, et de cohésion ne sont que secondaires, et perversion de la notion de création artistique.
L'estampe n'a rien à voir avec l'image ; l'estampe est même la première arme à participer à la mise à mort de l'image."
LE SITE DE LOUIS-CHARLES FUMERY
Louis-Charles Fumery
"Chez Rita"
49, rue Daubenton
59100 ROUBAIX
nosferatuskussen@yahoo.fr
"JEANNE SMITH s’inspire du Memento mori, qui signifie « Souviens-toi que tu vas mourir ». Un genre artistique qui englobe des créations diverses dans un même esprit, pour rappeler à l’homme sa condition mortelle et ses vanités. Jeanne Smith Dancoine, inspirée par le sujet, travaille principalement la sérigraphie et la gravure. Ses Memento mori sont illustrés par des bestiaires morbides dans lesquels l’animal et son squelette sont les principaux acteurs, révélés par un travail à la plume et à l’encre. Étonnamment, l’artiste aime donner vie à ses œuvres. L’illustration devient sculpture pour s’animer, se mettre en mouvement, prendre vie en quelque sorte dans l’espace. Jeanne Smith, passionnée par les anciens mécanismes de théâtre, a aussi réalisé des œuvres « vivantes » qu’il suffit d’actionner mécaniquement."
smith_jeanne@rocketmail.com
06 23 01 68 20
Galerie Korridor
24 rue des Bouchers à Lille.
samedi 14 décembre de 11h à 19h
dimanche 15 décembre de 11h à 20h!
Il partage de façon temporaire un atelier avec JEANNE SMITH .
La mort en été, 2012
(Louis -Charles Fumery)
(Jeanne Smith)
Un texte de LOUIS-CHARLES FUMERY :
"L'estampe ne saurait souffrir de manifeste, comme d'autres pratiques elle est intemporelle, plastique, et vivante.
La notion d'estampe ne saurait être fixée de manière (ou à portée) collective, elle est une rencontre personnelle.
Si l'estampe est un multiple, le multiple n'est pas une estampe.
Le caractère d' »estampe » est relatif à la plasticité d'une technique. C'est le cas des techniques de la gravure où absolument tous les paramètres peuvent être rappropriés par le créateur, du support à l'impression.
Ce n'est pas le cas des impressions numériques ou industrielles où subsiste un assujettissement à la machine, abandon de contrôle qui reste part intégrante du processus de création.
Le créateur pratiquant l'estampe doit pouvoir relativement facilement obtenir son propre matériel, gage de liberté, et se permettre de le remodeler complètement selon ses désirs.
La volonté mercantile de prostituer la notion d'estampe cache en fait le dernier vrai enjeu actuel de l'estampe : réaffirmer la notion d' »aura » d'une œuvre d'art, c'est-à-dire l'empreinte réelle d'une action, contrairement aux techniques industrialisées de copie dépossédant le créateur de processus de réalisation ; tel que cela est défini dès 1935 par Walter Benjamin dans « L'œuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique ».
L'estampe a la même portée que l'art ; les objectifs économiques, mercantiles, sociaux, et de cohésion ne sont que secondaires, et perversion de la notion de création artistique.
L'estampe n'a rien à voir avec l'image ; l'estampe est même la première arme à participer à la mise à mort de l'image."
LE SITE DE LOUIS-CHARLES FUMERY
Louis-Charles Fumery
"Chez Rita"
49, rue Daubenton
59100 ROUBAIX
nosferatuskussen@yahoo.fr
"JEANNE SMITH s’inspire du Memento mori, qui signifie « Souviens-toi que tu vas mourir ». Un genre artistique qui englobe des créations diverses dans un même esprit, pour rappeler à l’homme sa condition mortelle et ses vanités. Jeanne Smith Dancoine, inspirée par le sujet, travaille principalement la sérigraphie et la gravure. Ses Memento mori sont illustrés par des bestiaires morbides dans lesquels l’animal et son squelette sont les principaux acteurs, révélés par un travail à la plume et à l’encre. Étonnamment, l’artiste aime donner vie à ses œuvres. L’illustration devient sculpture pour s’animer, se mettre en mouvement, prendre vie en quelque sorte dans l’espace. Jeanne Smith, passionnée par les anciens mécanismes de théâtre, a aussi réalisé des œuvres « vivantes » qu’il suffit d’actionner mécaniquement."
smith_jeanne@rocketmail.com
06 23 01 68 20
Galerie Korridor
24 rue des Bouchers à Lille.
samedi 14 décembre de 11h à 19h
dimanche 15 décembre de 11h à 20h!
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