Mieke Heybroek et Ulysse Plaud ont leur atelier dans le petit village de Joucas au cœur du Luberon.
Nous les avons découvert par hasard, grâce à un prospectus dans un Office de tourisme .
Les belles rencontres tiennent parfois à bien peu de choses ...
Dans les ruelles du villages puis chez eux leurs sculptures monumentales d’hommes en bois et pierres sculptées à quatre mains.
Une œuvre saisissante, puissante et l'accueil chaleureux de Marion .
L'envie de revenir au plus vite pour découvrir de nouvelles créations ...
               
 
 
 "Depuis la nuit des temps, les couples, duos ou binômes ont égayé 
histoire, mythologie, légendes, sciences et autres domaines encore. 
À Joucas, nous avons MIEKE HEYBROEK et ULYSSE PLAUD
MARION et ULYSSE.
À Joucas, nous avons MIEKE HEYBROEK et ULYSSE PLAUD
MARION et ULYSSE.
Elle, Marion, venue des bords de la Baltique, et 
lui, Ulysse, méditerranéen affirmé font l’Artiste. Ulysse et 
Marion, voyageurs de l’Europe à la rencontre des peuples suivant leurs 
grès au cours desquels ils ont trouvé leur inspiration, développé leur 
sensibilité, affiné leur créativité, ont fait jaillir leurs œuvres et je
 dirais même LEUR OEUVRE à Joucas.
Plusieurs décennies durant 
lesquelles les relations de l’Artiste au village ont évolué. 
Conventionnelles sinon polies à l’origine, elles sont, aujourd’hui 
quasiment osmotiques. Preuve en est l’apparence fusionnelle des 
sculptures dans les rues du village qui semblent avoir une histoire 
commune avec la cité. Le Labyrinthe d'Art, le Monde d’Ulysse et Marion est ainsi né à Joucas;
Chacune
 et chacun qui s’y aventurera, en sortira sinon transformé au moins 
affecté. " Extraits du discours de Monsieur Le Maire, Luçien Aubert, lors de l’inauguration de la salle d’exposition dans la galerie nouvelle des artistes de Joucas en 2014.
               
 
 
 "C'est la sculpture en cours qui leur dicte le chemin vers la 
sensation  qu'ils espèrent traduire. Une partie de leur création vit 
déjà dans des  nombreux musées d'art contemporain. D'autres animent les 
espaces  d'édifices publics. Ici à Joucas elles sont dans les calades 
qui mènent  vers le jardin ombragé de leur atelier, elles vous attendent
 pour vous  communiquer l'étincelle de vie que ces artistes souhaitent 
transmettre."
 
    
"Ulysse : Une question qui revient constamment est bien sûr de savoir comment nous arrivons à travailler ensemble sur les mêmes pièces. Quand des gens demandent qui a fait tel travail important en marbre taillé par Marion, leur regard s’adresse à moi, et on comprend la réponse qu’ils anticipent. Personne ne se doute de la façon dont Marion se présente devant un matériau.
Encore aujourd’hui, les gens restent perplexes de voir une femme qui travaille avec compétence et savoir-faire dans ce métier qui demande autant de force que de délicatesse, et tant de connaissances aussi bien culturelles que pratiques.
Mieke : Ulysse libère son homme emprisonné dans la pierre avec la vigueur d’un lion en chasse ! Dans ses mains, sous une pluie d’éclats, la pierre perd son poids. Impossible de suivre des yeux la danse diabolique de l’aiguille sur la pierre. En un tour de main, la tête retourne à sa place initiale et à chaque fois, le résultat nous surprend. A nous de digérer et d’accepter son apparence qui, la plupart du temps, respire l’authenticité et toujours une honnêteté absolue. Ulysse n’a jamais su ni le comment ni le pourquoi du mensonge.
Mieke : Pour nous, la principale question n’est pas dans le « qui a fait quoi » mais dans la force d’expression de l’homme sorti de notre symbiose.
Ajoutons que cela n’a pas d’importance du moment que le « Moi » entre nous est aboli."
"Nous sommes face à un travail qui a fait de l’humain son centre mobile. Force, fragilités, questionnements, doutes, c’est toute la condition humaine qui est ici décrite à travers ce périple de deux artistes nomades. Une œuvre à deux. Un regard multiple où l’on rencontre l’enchevêtrement des préoccupations artistiques sur fond de réflexion sur la vie et l’art. "
A. Najib
"Bois ou pierre, pierre et bois, elles sont un hymne à la vie. La « seconde de liberté » est le souffle qui les habite, libre comme le danseur dans l’extase."
"Au cœur du petit village de Joucas en Provence, la secousse est tellurique…"
LE SITE DES ARTISTES
LA MAIRIE DE JOUCAS
UNE VIDÉO
LES ÉDITIONS THELES
UN BLOG AVEC DE TRÈS BELLES PHOTOS
(cliquer)
 " Mieke Marion Heybroek est née en 1940 à Stockholm et Ulysse Plaud en 
1933 à Aix-en Provence. Deux artistes en symbiose qui, dès le premier 
jour, se sont aventurés à s’exprimer pour vivre leur art et s’identifier
 avec lui.
 Ces artistes nomades ont depuis leur rencontre en 1967 vécu et 
travaillé dans leurs ateliers aux quatre coins de l’Europe, en Suède, en
 Grèce, en Turquie et en France, chaque pays ayant apporté une note 
singulière à leur œuvre.
 Très impliqués dans la vie culturelle de ces pays, ils y ont créé des 
expositions et des événements en collaboration avec leurs artistes, 
danseurs, musiciens ou poètes. En Grèce, des musiciens turcs ont donné 
leurs voix à leurs sculptures dans un spectacle qui reçut une médaille 
d’argent. La Chine a distingué l’ensemble de leur œuvre d’une médaille 
d’or.
 Leurs créations animent les espaces d’édifices publics et sacrés et ont
 trouvé leur place dans de nombreux musées d’Art contemporain.
 C’est en Suède, dans la solitude du grand nord qu’est née leur étroite 
collaboration artistique qui a donné forme à une œuvre dont le cœur est 
l’humaine condition dans sa force, sa fragilité et ses doutes.
 Au cours des hivers passés en Grèce, invités de l’Institut suédois dans
 la « Souidiko Spiti » à Kavala, l’ancienne philanthropie grecque les 
rapprocha encore davantage de l’homme. Ainsi naquirent les « grandes 
sculptures » faites de pièces mobiles, aux gestes souples et à l’élan 
empruntés à une danse archaïque.
 C’est en résidence à Istambul, qu’ils rencontrèrent des 
poètes-musiciens turcs venus des 18 républiques de langue turque qui se 
réunissaient à l’occasion du Ramadan. Les paysages austères d’Anatolie 
comme la musique furent à l’origine d’une grande sculpture puissante, 
suspendue dans l’espace. La pierre d’obsidienne collectée près du mont 
Ararat, à la frontière de l’Arménie et de l’Iran marque encore un voyage
 inoubliable et la confrontation à une matière qui ne permet pas le 
repentir.
 Un circuit régulier entre ces pays était pour Mieke Marion Heybroek et Ulysse Plaud une respiration vitale.
 Ils décidèrent en 2000 d’installer à Joucas, en Provence leur atelier 
principal qu’ils ont ensuite ouvert au public. Les grandes sculptures 
scellées dans les calades du village rencontrent l’autre, leurs yeux 
sont à hauteur de ceux du visiteur et la matière invite au toucher. 
Elles interrogent, interpellent, investies d’une force primitive tantôt 
silencieuse tantôt exultante. Bois ou pierre, pierre et bois, elles sont
 un hymne à la vie. La « seconde de liberté » est le souffle qui les 
habite, libre comme le danseur dans l’extase."
Mieke Heybroek & Ulysse Plaud
84220 Joucas Village Luberon France
tel : 33 (0)4 90 05 81 85 port: 33 (0)6 84 42 42 14
Le livre
Un beau livre au format 24 x 32 cm, 208 pages couleur avec une couverture cartonnée.
Environ 150 reproductions d’oeuvres, Textes de Jacques Lucchesi,, Lena Lesca, Lucien Aubert, Jean-François Gailloud, Marie-Hélène Heusghem..
Ouvrage publié à l'occasion de l'ouverture du musée Marion Heybroek et Ulysse Plaud à Joucas (84).
Pour se le procurer c'est ici



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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1 commentaire:
merci pour ce billet qui me procure un beau souvenir de ma visite de cet atelier...
et voir les nouvelles créations ... un grand plaisir! bises
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