Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
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Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
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mardi 30 août 2016

JULIEN MALARDENTI


Quelques œuvres de JULIEN MALARDENTI découvert sur facebook



















Julien Malardenti est né le 02 Juillet 1974 à Angers.
Licence d'Arts plastiques en 1995 et Maîtrise d'Arts plastiques en 1996.
Nombreuses expositions en France.

Trace et imaginaire

L' imaginaire dans ma peinture se nourrit de l'expérience des matériaux et des couleurs. L'évocation de l'homme et de son environnement y sont récurrents, mais sous des aspects divers. Cette évocation passe par la représentation du corps, les "personnages..." du paysage et des objets communs, "chaise, fauteuil, pot, nature morte",... Ce ne sont pas des copies de la réalité, mais plutôt des élaborations d'images : produits du souvenir, des sensations et de l’imaginaire suscités par le réel. Le souvenir du corps et le ressenti de mon propre corps conduisent l'image dans la peinture. L'anatomie qui émerge est comme éprouvée. L'ambition est ici, de créer une image incarnée, expressive. Elle renvoie à une réalité transformée. La figure émerge dans l’acte, par le geste et la trace du geste. La déformation dont elle fait l’objet obéit à la logique de l’imaginaire et de la trace, c’est à dire que ces deux composants respectent des lois secrètes et indéchiffrables. Le changement d’échelle, le choix de ne montrer qu’un fragment, la déformation, participent à la mise à distance entre la représentation et ce à quoi elle réfère. Cet éloignement effectif peut paradoxalement conférer une présence à l’image, tout comme le travail ambivalent sur l’émergence et l’effacement d’une figure qui la situe dans un réel intouchable mais là, de la même manière, je m'attache à donner une existence physique dans la peinture, aux objets communs, de sorte qu'ils seraient des doubles improbables, énigmatiques, de la réalité.


Laboratoire organique 

La pratique de la peinture et du dessin est un travail de laboratoire où des surprises apparaissent. Elle appelle et provoque l’intuition, l’instinct, l’inconscient et nécessite de la mesure. Ce travail pictural navigue entre la figuration et la contamination de cette figuration (obtenue par la déformation). C’est le moyen qu’il met en œuvre pour échapper à l’enfermement de l’idée et de sa simple réalisation. Le paradoxe de cette figure qui oscille vers sa déflagration et sa reconstruction ne se résout que par le faire, jamais dans l’application d’un concept. Les idées naissent pendant cette résolution matérielle. Celle-ci représente un objet, un espace, un complexe organique, une présence sans nom, qui était corps, ne l’est pas encore, ou est en train de l’être.

La technique

Selon moi, la technique n'est pas une recette figée. Pour peindre, j'utilise tout ce qui me permet d'apporter de la couleur et des matériaux à un support. Je peux choisir un procédé et m'autoriser à le transgresser selon l'orientation que prend la peinture. Je rejoins sur ce point la réflexion de Francastel, selon lequel "la technique est créatrice", tout en m'efforçant de ne pas céder à une tentation courante, une forme de complaisance dans la technique et de séduction formelle. L'intérêt et le mystère de la peinture résident sans doute dans la quête (révélation ?) d'une correspondance entre ce qui est représenté et la trace de peinture elle-même. J'utilise dans ce but des dilutions à l'eau ou bien à l'essence, acrylique, huile ; j'ajoute parfois à la peinture des pigments, du charbon , de la terre, du sable. Il m'arrive aussi d'incorporer à celle-ci des tissus ou des fragments de matériaux divers. Le réel ainsi suscité entretient une relation équivoque et féconde avec la réalité. Le lavis, la plume, et le crayon sont privilégiés pour dessiner. L'interaction de la tâche liquide et de la trace graphique me semble approprié pour susciter l'imaginaire et une pensée encore inconsciente. La qualité organique du lavis et le passage du crayon gras affecté par l'humidité du papier offrent des surprises et stimulent l'improvisation. La peinture et le dessin ne sont pas pour moi la concrétisation d’une idée ou le support d’un message préétabli; c’est le lieu d’une possible émergence à la fois matérielle et spirituelle qui intègre le monde dans lequel je vis. C’est un moyen pour le penser et y participer.



LE SITE DE JULIEN

SUR ARTPULSION

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