" L’exposition
" Mélancolies " est conçue comme une libre déambulation, une succession
de petits cabinets consacrés à quelques artistes choisis, pour la
plupart issus de notre collection.
Dans le cadre de
cette saison anniversaire – cinq ans déjà ! –, nous avons également
souhaité mettre à l’honneur des artistes qui comptent particulièrement
pour nous, et qui ont été présents dans nos expositions thématiques
précédentes."
Alain Meert
Christiane Dewaele
Sylvain Cosijns
Pascale Vincke
Ashley Anjuyn
Pascale Vincke
Alexis Lippstreu
Alain Meert
Pascal Tassini
Ashley Anjuyn
Pascale Vincke
Christine Cattebeke
Pascale Vincke
Bertha Otoya
Bertha Otoya
Pierre de Peet
"Nous avons cherché un fil conducteur, suivi patiemment et comme à rebours les chemins parcourus au cours des cinq dernières années. Nous avions pour ambition de dresser le bilan de nos activités, pour mieux les comprendre et les faire devenir. On ne sait jamais exactement ce que l’on a fait, n’est-ce pas, sinon à prendre un peu de recul. Qu’avions-nous exposé ? Quelles œuvres et pourquoi ? L’extraordinaire diversité et la beauté des œuvres de la collection nous éblouissent, aujourd’hui comme hier. Et l’évidence, pour nous, que la question du handicap mental ou des dites déficiences cognitives devient secondaire lorsque l’on cherche à identifier d’un mot, à saisir d’un regard, à traduire d’un geste ce qui, devant ces images, ne cesse de nous mettre en mouvement. C’est là, au reste, depuis le début, le cœur de notre réflexion : affranchir la collection de la bien-pensance et des représentations convenues de la marge, de la différence, de l’altérité. Celle-ci, en effet, n’est pas d’essence mais d’institution ou de circonstance. Pour qui sait l’accueillir, l’altérité est une forme d’intériorité communément partagée. Alors quelles émotions, quelles énigmes, quelles beautés, quelles vérités ? Sous quel alizé la collection, depuis cinq ans, avait-elle pris son envol , sinon celui, avons-nous enfin compris, de la mélancolie ? La mélancolie n’est ni la joie, ni la tristesse ; ni le souvenir, ni l’oubli ; ni la beauté, ni la laideur ; ni l’espoir, ni le désespoir ; ni le désir, ni le renoncement ; ni le manque et ni le plein mais le lieu d’où chacun nous sommes autre et d’où, sans cesse, nous devenons. "
LE TRINKHALL ET LES GRIGRIS DE SOPHIE
(cliquer)
JUSQU'AU 5 AVRIL 2026
Parc d’Avroy 4000 Liège – Belgique
Vu en juin 2025






























Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire