Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs …

Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

.......................................................................................
........................................................................................
........................................................................................
.........................................................................................

lundi 22 mai 2023

HOMMAGE A MISS.TIC EN CE 22 MAI 2023

 

 Il y a un an une bien triste nouvelle envahissait les réseaux sociaux...

 

"J’ai appris avec une grande tristesse la disparition de Miss Tic.

Accessibles à tous, ses pochoirs étaient à la fois drôles et canailles, tragiques et romantiques, tendres et violents, pudiques et érotiques. Elle tatouait nos villes et nos cœurs par la portée de ses mots et la beauté de ses dessins. 

La rue était sa galerie, le marcheur son visiteur, nos murs sa toile ; ses dessins des murmures qui captaient un instant notre attention, presque notre oreille. 

Elle prêtait à rire et donnait à penser comme elle l’avait écrit dans un de ses livres qu’illustre l’un de ses pochoirs : « J'enfile l'art mur pour bombarder des mots cœurs ».

Elle était insaisissable, inclassable et surtout libre.

Nous perdons une immense artiste, une femme touchante et profonde ; ses pochoirs devenus iconiques continueront longtemps à poétiser nos rues."

 

 

 

 

 Quelques photos glanées dans les rues de Paris ...







 

Et des photos trouvées deci delà ...

 



























 

 

 

Miss.Tic, princesse du graffiti, est morte à l’âge de 66 ans

La street-artiste n’a cessé de façonner sa légende sur les murs de Paris, les façades décrépites, sous un réverbère, une impasse ou un trottoir mal éclairé.

 

Connue pour ses silhouettes de femmes brunes, sexy et poétiques au pochoir sur les murs de la capitale, notamment, la street-artiste Miss.Tic est morte, dimanche 22 mai, à Paris, peut-on lire sur son compte Instagram. Elle n’a cessé de façonner sa légende sur les murs, les façades décrépites, sous un réverbère, une impasse ou un trottoir mal éclairé.

 L’artiste, plasticienne et poète passe son enfance à Paris entre Château-Rouge et le Sacré-Cœur, puis son adolescence à Orly dans les cités. La jeune fille fait du théâtre de rue dans la compagnie Zéro de conduite. En 1980, elle s’exile deux ans à Los Angeles et San Francisco, baigne dans le milieu punk. Découverte de la vidéo expérimentale, de la violence de la société américaine, fric et dope : elle avoue faire de mauvaises rencontres là-bas

 

De retour à Paris, à la suite d’un chagrin d’amour, elle rencontre les artistes de la bande Ripolin et Vive la peinture qui sortent dans la rue, détournent les affiches, peignent les palissades. Miss.Tic est très proche de la BD, du rock, choisit le pochoir parce que c’est une technique simple. En 1985, elle se lance. Elle dessine un portrait d’elle à partir d’une photo sur un carton.

A l’aide d’un cutter, elle découpe les zones éclairées. Elle pose le carton ajouré sur un mur du 14arrondissement, l’enduit de peinture, retire le carton. Le premier portrait d’elle est imprimé en noir et blanc sur le mur : jeune fille sage et élancée, les mains sur les genoux. Une déclaration, à côté de l’image : « J’enfile l’art mur pour bombarder des mots cœurs. »

 

Des murs de la Butte-aux-Cailles à Louis Vuitton

Sa signature, Miss.Tic la trouve dans un vieil album de Picsou. C’est le nom de la petite sorcière qui a l’obsession de piquer le sou fétiche de Picsou. « Elle est attirée par ce qui brille, sa recherche n’aboutit jamais. » Le nom de la sorcière s’écrit Miss.Tick. Elle préfère l’écrire sans k, comme un tic qui surprend. C’est ce qui arrive avec ses pochoirs : on tombe dessus furtivement dans la rue et on passe son chemin.

 Les années 1990 ont été dures : la multiplication des tagueurs a rendu la police hargneuse. Un jour, elle imprime un dessin sous-titré « Egérie et j’ai pleuré » sur un mur du Marais. Le propriétaire porte plainte et elle est arrêtée en 1997. Miss.Tic est condamnée en appel à verser 22 000 francs au plaignant. Elle veut continuer de travailler mais refuse d’être prise pour une délinquante.

Dans le 20arrondissement, elle négocie avec la mairie, les commerçants, les habitants pour imprimer cinquante pochoirs, une série intitulée Muses et hommes : les dessins copient des fragments de tableaux de peintres célèbres. Dans le 5arrondissement, elle discute également avec les commerçants, qui tombent d’accord. Même chose à la Butte-aux-Cailles.

Louis Vuitton lui demande un pochoir pour un carton d’invitation. La marque japonaise Comme des garçons édite un journal rétrospective, le styliste Kenzo fabrique un tee-shirt. Paul Personne tourne un clip près de ses œuvres. Dans son atelier, d’immenses tableaux sont des photographies de ses ruelles, de ses portes de garages et rideaux de commerçants graffités. Miss.Tic fait du commerce en figeant ses œuvres qui sont vouées à l’éphémère.

Lors de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2011, La Poste émet des timbres reproduisant des œuvres de Miss.Tic, inspirées de ses pochoirs. En 2013, l’agglomération de Montpellier la choisit pour réaliser le design de sa future cinquième ligne de tramway.

 

 LE SITE OFFICIEL DE MISS.TIC

 MISS.TIC ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

 SUR WIKIPEDIA

 LE MONDE

 UN HOMMAGE

(cliquer) 

 

 

 

 




Aucun commentaire: