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mardi 27 août 2024

"DES SAMOURAÏ AU KAWAÏ" A L'ABBAYE DE DAOULAS

 

Plusieurs fois par an nous visitons l'Abbaye de Daoulas, ses expositions et ses jardins. 

Cette année celle-ci présente "Des samouraïs au kawaii", une exposition qui explore les relations tissées entre le Japon et l’Occident, du 16e siècle jusqu’à nos jours.

La scénographie est remarquable alors si vous aimez le Japon vous avez jusqu'au 1er décembre pour vous rendre à l'Abbaye de Daoulas. 

"Des samouraïs à Pikachu, des estampes d'Henri Rivière aux consoles de jeu vidéo, une exposition organisée dans l'Abbaye de Daoulas, en Bretagne, retrace une histoire croisée du Japon et de l'Occident."

"De l'armure de samouraï du Japon féodal aux figurines de Goldorak en passant par les œuvres d'artistes japonisants du 19e siècle, le public voyage à travers cinq siècles d'histoire. Il assiste à la rencontre entre Occidentaux et Japonais au milieu du 16e siècle, puis au repli du pays du Soleil-Levant qui, échappant à l'influence occidentale, développe une société urbaine et raffinée. Deux siècles plus tard, avec la réouverture forcée du Japon au milieu du 19e siècle, il suit les bouleversements de l'industrialisation accélérée de la société japonaise et partage l'engouement des Occidentaux pour le « japonisme ». Le visiteur est ensuite témoin de la montée en puissance du Japon au 20e siècle et du nationalisme qui mènera à la Seconde Guerre mondiale et aux bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki.
L’exposition s'achève sur le Japon d'après guerre devenu un géant économique qui n'a rien à envier aux Occidentaux. En témoignent les produits d'avant-garde des années 1970 et la cool-culture actuelle qui fascinent toujours autant les Occidentaux."

 

 

 

 

 

 

 

 

 










 







 


 

"Nous faisons des expositions de société et d’anthropologie culturelle, résume Édith Joseph, responsable des expositions. Nous allons chercher le commun entre les cultures. L’idée, c’est de montrer que dans l’autre, il y a un peu de nous." Conçue dans cet esprit et inaugurée il y a quelques jours, l'exposition "Des samouraïs au kawaii" retrace une histoire croisée du Japon et de l’Occident en explorant six siècles d’échanges et d’influences.

Réalisée d’après un projet original du Musée dauphinois de Grenoble, l’exposition a par ailleurs bénéficié de prêts d’une soixantaine d'œuvres issues des collections asiatiques du Musée des Confluences à Lyon. Elle rassemble aujourd’hui 300 pièces, auxquelles il faut ajouter une dizaine de films d’animation et documentaires.

Estampes, objets du quotidien, vêtements, céramiques, statuettes, tableaux : à travers les œuvres présentées, l’exposition opère des va-et-vient : elle retrace les grands chapitres d’ouverture au monde du Japon ainsi que ses périodes de repli, choisissant comme entrée en matière la découverte de l’île de Tanegashima par des navigateurs portugais en 1543.

L'influence des Occidentaux sur la culture japonaise se dévoile alors au visiteur à travers un impressionnant cabinet-écritoire en bois laqué de la fin du XVIe siècle : l’objet est révélateur de la fusion des deux cultures, puisque sa forme et son usage répondaient à des critères occidentaux, mais que celui-ci fut réalisé selon des techniques japonaises (laque, incrustation de nacre, poudre d’or…).

"Le monde flottant" d’Edo

L’exposition explore aussi la longue période d’isolement du Japon commencée en 1641 : le shogun ordonne alors la fermeture du pays, qui reste coupé du monde pendant deux siècles.

Appelée le sakoku, cette fermeture frappe aussi les Japonais : on menace de mort ceux qui seraient tentés de quitter l’archipel. Edo (Tokyo aujourd’hui) devient alors le centre économique et politique du pays, Miyako (Kyoto) accueillant l’empereur et la noblesse. Un nouveau langage esthétique apparaît, l’ukiyo-e, "l’art du monde flottant", qui s’exprime à travers le théâtre kabuki et l’estampe. De nombreuses estampes figurent les samouraïs et leurs batailles.

Au milieu du XIXe siècle, les liens sont rétablis entre le Japon et le monde. La France devient même un partenaire privilégié après la signature en 1 858 d’un traité "de paix, d’amitié et de commerce". Les échanges repartent de plus belle : pour son industrie, la France bénéficie de l’approvisionnement en vers et fils de soie du Japon tandis qu’elle lui offre son savoir-faire industriel et militaire. Elle fournit notamment au Japon un réseau de phares pour la baie de Tokyo, et crée sur place la première école d’ingénieurs navals.

La naissance du "japonisme"

Bientôt, la culture japonaise enthousiasme les Occidentaux. En 1872, le collectionneur Philippe Burty invente le mot "japonisme" pour évoquer la passion suscitée par les objets japonais ainsi que l’appropriation par les artistes européens de cette nouvelle esthétique.

Les Impressionnistes et les Nabis y trouvent une nouvelle forme d’inspiration, tout comme les peintres de l’École de Pont-Aven ou encore Henri Rivière, dont l’exposition présente plusieurs travaux. Pochoirs, vases, services de vaisselle et costumes illustrent aussi ce rayonnement de l’esthétique japonaise.

Du train à grande vitesse à Goldorak

Dans une dernière section très riche, l’exposition retrace la modernisation militaire et aéronautique du Japon, puis son basculement dans le camp de l’Axe et sa capitulation suite aux bombardements nucléaires d’Hiroshima et de Nagasaki.

 Le visiteur découvre aussi le redressement spectaculaire du pays après guerre, qui s’érige bientôt en puissance industrielle et technologique, concevant aussi bien des trains à grande vitesse que du matériel hi-fi et vidéo.

La pop culture made in Japan triomphe enfin, intronisée par Dorothée, qui diffuse pour la première fois Goldorak sur les écrans français en 1978 et popularisée par le succès des consoles de jeux vidéo. Le samouraï, d'ailleurs, nous rappelait il y a un an le journaliste britannique Gavin Blair, se prêtait déjà parfaitement à la culture pop.

De Dragon Ball à One Piece, de Pikachu à Hello Kitty, du manga au cosplay, l'exposition s'achève en présentant un condensé de la culture nippone populaire contemporaine, y décelant une possible nouvelle forme de "japonisme".

Exposition "Des samouraïs au kawaii", à l'Abbaye de Daoulas, jusqu'au 1er décembre.
En complément de l’exposition, un programme de médiation culturelle promet des visites pour les 3-6 ans, des ateliers de dessin de "kamons" (les insignes des samouraïs). Des lectures de contes, une conférence sur le textile japonais et un concours de jeux vidéo sont aussi annoncés.

 

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21, rue de l'église
BP 34
29460 Daoulas
02 98 25 84 39


JUSQU'AU 1ER DÉCEMBRE 2024


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