Lu et aimé dans « Les insurrections singulières » de Jeanne Benameur
« Au bout de mon errance, rien n’avait plus d’importance. J’avais jeté mon portable, loin, dans la mer. Que les vagues l’emportent !
Je n’avais plus rien à répondre aux gens qui m’appelaient. Rien que des mensonges.
Je mentais en disant que ça me faisait du bien de changer d’air, que je réfléchissais à ma vie, à un nouveau boulot. Je mentais. Quelque chose avait lâché dans ma tête. Je ne savais pas où j’en étais de ma vie. Je savais juste qu’il y avait des choses qui étaient finies. Complètement finies.
J’étais entré dans un espace vidé de tout. Alors je mentais pour combler le vide parce que le vide ça me faisait peur aussi. Je mentais même au vent en hurlant que je n’en avais plus rien à foutre de rien. Marre de faire l’imposteur. »
Pour Laurent D. .....
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