C'est par mon beau-frère PATRICK LEPETIT (auteur du livre " Le parcours souterrain" - cliquer sur ce lien ) que j'ai connu MELAINE FAVENNEC d'abord puis LEONORA CARRINGTON ...
Qu'il soit ici remercié pour ces deux découvertes importantes dans ma vie ...
En octobre, le samedi 5 puis le 19 LA HALLE SAINT PIERRE rend hommage à la grande LEONORA CARRINGTON puis à MAX JACOB ...
Deux rencontres à ne pas manquer !
**** Rencontre autour du texte EN BAS de LEONORA CARRINGTON
Samedi 5 octobre de 17h à 19h
Halle saint Pierre – auditorium (entrée libre)
Réservation conseillée : 01 42 58 72 89
Avec l’amicale présence
d’Annie Le Brun
Halle saint Pierre – auditorium (entrée libre)
Réservation conseillée : 01 42 58 72 89
Avec l’amicale présence
d’Annie Le Brun
[…] Seule peut-être, fragile et
violente, éperdue, Léonora Carrington aura réussi à aller puiser au fond
de sa détresse la force de dire l’indicible. […]
[…] Leonora est jeune, elle est
splendidement libre et follement amoureuse de Max Ernst comme il l’est
d’elle. Oublieux du monde, voilà deux ans qu’ils vivent à Saint-Martin
d’Ardèche, sans prêter attention aux lueurs de catastrophe qui les
cernent de plus en plus, alors qu’ils continuent à avancer de plain-pied
dans leur rêve, jusqu’à ce jour de mai 1940, où la gendarmerie
française vient arrêter Max Ernst, précipitant Leonora dans un abîme
intérieur d’autant plus terrifiant qu’elle ne va plus pouvoir le
différencier du chaos de l’Europe en guerre.
L’extraordinaire pourtant est qu’à l’inverse de la plupart emportés par le vertige de telles profondeurs, elle va en revenir mais aussi qu’elle saura en témoigner comme personne encore. […]
L’extraordinaire pourtant est qu’à l’inverse de la plupart emportés par le vertige de telles profondeurs, elle va en revenir mais aussi qu’elle saura en témoigner comme personne encore. […]
***
Leonora Carrington (1917-2011)peintre, sculptrice et écrivaine surréaliste
Leonora Carrington, muse des
surréalistes est née le 6 avril 1917 dans une riche famille industrielle
anglaise, elle est décédée à Mexico le 25 mai 2011, où elle s’était
établie définitivement à partir de 1942 et liée d’amitié avec le futur
Prix Nobel Octavio Paz et la peintre Frida Kahlo.
( Ces photos ne m'appartiennent pas et ne sont pas libres de droit - photos facebook)
*** Max Jacob sa vie son œuvre
par Eric Sivry
et Mélaine Favennec, chant
samedi 19 octobre de 15 h à 17h
Halle Saint Pierre – auditorium (entrée libre)
réservation conseillée : 01 42 58 72 89
participation libre
Hommage à Max Jacob dans le cadre du 7ème Festival des Poètes à Paris
du 15 au 19 octobre 2013
Max Jacob est un poète,
romancier, essayiste, épistolier et peintre français, né le
12 juillet 1876 à Quimper, mort le 5 mars 1944, alors qu’il était
emprisonné au camp de Drancy (Seine-Saint-Denis). Il a côtoyé les plus
grands artistes de son époque. Il était notamment l’ami de Picasso,
qu’il rencontre en 1901, Braque, Matisse, Apollinaire, Modigliani et
aussi de Jean Moulin qui prend le pseudonyme de Max dans ses activités de résistant.
L’article de Paul Éluard Max Jacob assassiné, publié peu après sa mort, présente ainsi le poète :
« Après Saint-Pol-Roux, Max Jacob vient
d’être assassiné par les nazis. Comme Saint-Pol-Roux, Max Jacob a eu
contre lui son innocence, innocence : la candeur, la légèreté, la grâce
du cœur et de l’esprit, la confiance et la foi. La plus vivace
intelligence, la véritable honnêteté intellectuelle. Il était, avec
Saint-Pol-Roux, un de nos plus grands poètes.
Né le 11 juillet 1876, à
Quimper-Corentin, Max Jacob, qui vint de bonne heure se fixer à Paris,
s’était lié avec les poètes et les peintres les plus ardents et les plus
audacieux de notre temps. On a pu dire de lui qu’il fut non seulement
poète et peintre, mais précurseur et prophète : son œuvre si diverse, où
l’ironie laisse toujours transparaitre la plus chaude tendresse et la
sensibilité la plus fine, marque une véritable date dans la poésie
française. Depuis Aloysius Bertrand, Baudelaire et Rimbaud, nul plus que
lui n’avait ouvert à la prose française toutes les portes de la poésie.
Entre les poèmes en prose du Cornet à dés et les poèmes en vers du Laboratoire Central, entre les Œuvres Mystiques et Burlesques du frère Matorel et Le Terrain Bouchaballe, la poésie occupe le domaine entier de la vie parlée, dans la réalité, et en rêve. »
— Paul Éluard
Mélaine Favennec empoigne les textes de Max Jacob avec son talent de folk singer et transforme ses poèmes en chansons: des ballades folk rock, des blues celtes où zigzaguent entre les lignes Dylan Thomas, Donovan, Lennon et bien-sûr Bob Dylan.
Melaine s’est approché au plus près de la respiration poétique de Max Jacob. Une simplicité qui est le fruit d’une patiente recherche autour de la musicalité des mots au fil de nombreux concerts avec ce répertoire.
Ce nouvel album s’intitule « émoi des mots ».
Melaine Favennec a choisi une quinzaine de poèmes extraits de plusieurs livres dont le célèbre « cornet à dés » tous évoquent la Bretagne.
*** Les bretons, eux, auront la chance de retrouver MELAINE FAVENNEC
le dimanche 27 octobre à 19 heures
à l'Autre-Rive , Berrien (29)
http://autrerive.hautetfort.
Réservation conseillée tél 02 98 99 72 58
LE SITE DE LA HALLE SAINT PIERRE
(cliquer sur le lien)
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