Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs …

Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
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Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
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mercredi 2 février 2022

TSUNDOKU ET ... TABLES DE NUIT




 

 

 

CHEZ MOI 



 

 

CHEZ FREDERIC LIBERT 



 

 CHEZ JEAN FRANCOIS LEGER

 

 



 

CHEZ  THIERRY LAMBERT

 

 

 

CHEZ ALICE CORDEBARD 




 

CHEZ NANCY VAN REETH


CHEZ EMMANUEL FANDRE

Ma table de nuit à l'aube...



 

****Une question de Patrick Salètes :

Ça s'appelle comment, quand au lieu d'acheter des livres, on achète des appareils photo anciens pour s'en servir un jour (ce qui arrive rarement !) ?

 

*** De Véronique Didier

ça marche aussi avec les tissus ?

 

*** Le message de Karina Juin 

Ah ben tabarouette, je savais pas que je souffrais de cette maladie tsundoku !! Au final,je les lis tous mais après combien de temps, c'est là où arrive ma maladie !! Cela peut peut prendre quelques semaines, quelques mois voire quelques années !! Je pense que cette maladie est incurable !!

 

 *** Un article de Amélie -Marie Nishizawa  dans Courrier International :

Avez-vous des piles de livres qui n’attendent que vous les lisiez ? Continuez-vous pourtant d’en acheter, attiré par les vitrines alléchantes de vos libraires ? Si vous plaidez coupable à ces deux questions, alors vous souffrez de tsundoku, cette manie qui consiste à accumuler des livres sans jamais les lire. Heureusement, si ce mal peut peser sur votre porte-monnaie, il est sans grande conséquence pour votre santé. 

L’art d’empiler des livres pour ne jamais les ouvrir est un art ancien

Si l’expression tsundoku est employée durant l’ère Meiji (1868-1912), les linguistes japonais pensent qu’elle pourrait en réalité remonter à l’ère Edo (1603-1868).

À l’époque, on parle de  tsundokuka ou encore tsundoku sensei, soit respectivement « la maison remplie de livres non lus » ou encore « le professeur qui a beaucoup de livres, mais qui ne les lit pas ». Sans doute est-ce là une douce moquerie des savants et professeurs de l’époque qui avaient les moyens d’avoir des bibliothèques personnelles et d’accumuler rouleaux et livres.

Tsundoku est un mot valise formé à partir de la combinaison des mots japonais pour “accumulation”, “empiler” et “livre” ou encore “lecture”. Son interprétation est donc bien toute littérale !

Le bonheur d’avoir des livres chez soi

Cette manie d’acheter des livres ne doit pas être confondue avec la bibliomanie, véritable trouble obsessionnel compulsif reconnu, consistant à accumuler des livres à tort et à travers, peu importe leur contenu. Car le bienheureux qui souffre de tsundoku, au contraire, ne peut s’empêcher d’acheter des livres parce qu’il les trouve intéressants !

L’envie d’acheter de nouveaux livres en sachant pertinemment que nous n’aurons pas le temps de nous y plonger est révélatrice de notre amour de la lecture contrarié par le manque de temps. Sans aller jusqu’à avoir des piles de livres un peu partout chez vous, n’avez-vous pas un ou deux livres qui vous attendent depuis des semaines sinon des mois ? Je crois que nous sommes peut-être tous un peu atteints à l’ère des petits et grands écrans et des réseaux sociaux particulièrement gourmands de notre attention.

Les Japonais sont-ils nombreux à souffrir de tsundoku ?

Voilà une bonne question ! Car si le mot est en vogue au Japon et repris depuis quelques années par la presse étrangère, le Japon a pourtant bien perdu 40% de ses librairies en vingt ans avec 9128 boutiques qui ont mis la clé sous la porte entre 2000 et 2017. Si l’industrie du livre voit un recul des ventes de livres imprimés ces deux dernières décennies, elle redresse tant bien que mal la barre grâce au format numérique et au manga, dont les japonais sont de gros consommateurs…

Mon mari japonais est, lui, bien atteint de cette manie de vouloir acheter des bouquins pour un oui ou pour non. Et ce, peu importe l’espace dans lequel il vit. La première fois que je suis allée chez lui, il habitait dans un studio typique de la capitale. Soit une chambre de 18 mètres carrés avec une cuisine dans le couloir. Une fois entrée dans l’unique pièce de son logement, c’est à peine si je pouvais marcher ou m’asseoir quelque part. Il y avait des livres partout : sur ses étagères pleines à craquer, sur le sol, jusqu’au plafond dans ses placards, sous son lit, sur son lit. C’est à peine s’il avait de la place pour ses vêtements, roulés en boule dans un coin. Une vision d’enfer pour moi qui pratique religieusement le danshari, le minimalisme japonais.

Si je lui demande pourquoi diable il ressent le besoin de se procurer plusieurs éditions de dictionnaires ou les copies de livres qu’il a déjà lus en format numérique, il me répond avec grand sourire :

“Les livres sont mes biens les plus précieux dans la vie. Posséder un livre me fait autant plaisir que sa lecture. C’est accumuler le savoir des hommes.”

 

 LE LIEN

 (cliquer)

 

 


 J'attends bien sûr vos "TABLES DE NUIT" sur lesgrigrisdesophie@gmail.com



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