Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
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lundi 9 janvier 2023

LE MUSÉE GUSTAVE MOREAU

 

GROS PLANS SUR QUELQUES TABLEAUX ....

 

"C'est la langue de Dieu ! Un jour viendra où l'on comprendra l'éloquence de cet art muet ; c'est cette éloquence dont le caractère et la puissance sur l'esprit n'ont pu être définis, à laquelle j'ai donné tous mes soins, tous mes efforts : l'évocation de la pensée par la ligne, l'arabesque et les moyens plastiques, voilà mon but."

 

 





























"Très tôt, il semble que Gustave Moreau se soit posé la question du sort de son œuvre. En 1862, encore inconnu, il note cette réflexion au bas d’un croquis : « Ce soir 24 décembre 1862. Je pense à ma mort et au sort de mes pauvres petits travaux et de toutes ces compositions que je prends la peine de réunir. Séparées, elles périssent ; prises ensemble, elles donnent un peu l’idée de ce que j’étais comme artiste et du milieu dans lequel je me plaisais à rêver ? »

 A la fin de sa vie, après la disparition de ses proches, Gustave Moreau décide de créer un musée pour son œuvre. Il conserve avec lui la plupart de ses peintures, les travaillant sans cesse et les entassant dans la petite maison du 14 rue de La Rochefoucauld. Dans cette maison modeste acquise en 1852 où il avait vécu avec ses parents puis seul, l'artiste avait un petit atelier au troisième étage. En 1889, Paul Leprieur, dans sa monographie sur l'artiste, laisse un précieux témoignage sur la demeure et l'atelier : "Dans ce quartier neuf… elle se distingue par son apparence modeste, sa mise un peu vieillotte et je ne sais quelle sauvagerie qui lui donne l'air d'avoir peur du passant […] L'atelier est son laboratoire et il s'y livre loin du bruit à son travail d'alchimiste toujours inquiet, amoureux de perfection…"

En avril 1895, Moreau demande à l’architecte Albert Lafon de transformer la maison familiale en musée. Les appartements du premier étage sont aménagés comme un petit musée sentimental où sont accrochés les portraits de famille et les œuvres offertes par ses amis Théodore Chassériau, Eugène Fromentin ou Edgar Degas. Les deuxième et troisième étages deviennent de grands ateliers vitrés au nord, conçus pour offrir le plus d'espace possible. Un majestueux escalier à vis les relie entre eux. Plusieurs centaines de peintures et aquarelles ainsi que des milliers de dessins peuvent alors être exposés.

Dans son testament du 10 septembre 1897, Gustave Moreau confie à son vieil ami Henri Rupp de parachever son projet. Il meurt le 18 avril 1898. Henri Rupp s’emploie alors, après l’achèvement de l’interminable inventaire après décès, à accrocher les œuvres selon le désir de l’artiste.
Le legs est accepté par l’Etat en 1902. Le musée Gustave Moreau ouvre ses portes en 1903. Sa muséographie est restée inchangée depuis.

« Je lègue ma maison sise 14, rue de La Rochefoucauld, avec tout ce qu’elle contient : peintures, dessins, cartons, etc.,  travail de cinquante années, comme aussi ce que renferment dans ladite maison, les anciens appartements occupés jadis par mon père et ma mère, à l’Etat, […] à cette condition expresse de garder toujours - ce serait mon vœu le plus cher - ou au moins aussi longtemps que possible, cette  collection, en lui conservant son caractère d’ensemble qui permette toujours de constater la somme de travail et d’efforts de l’artiste pendant sa vie. »

Testament de Gustave Moreau du 10 septembre 1897
(Extrait)

 

LE SITE DU MUSÉE

(cliquer)


14, rue de La Rochefoucauld
75009 Paris

 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je ne connaissais pas... et j'adore ! PaBa